Airthur a écrit:removebeforeflight a écrit:
C'était largement VMC, sinon, il est probable que j'aurais vu ce rideau de pluie et que je l'aurait contourné avant de pénétrer dedans ;-) . Donc dans un tel cas, je n'hésite pas à faire un virage 60° ;-) . Il est clair que je n'aurais pas incliné l'avion autant si j'avait été IMC ;-) .
C'est que ce n'était pas un grain méchant alors , mais bon si tu ne le sentais pas , t'as bien fait de ne pas y rentrer , surtout que les avions en bois et toile n'aime pas trop ça ( quoi que je sais pas avec quoi t'étais ) .
C'était en 152, mais avion bois/toile ou métallique, je ne m'aventurerais jamais volontairement dans une zone de pluie par température proche de 0 ou négative (à moins de voler sur une machine avec dégivrage/antigivrage), même si ça reste en VMC. Le risque de traverser une zone de pluie surfondue est trop grand. Le risque est réel et bien connu dans les régions froides comme la mienne (j'habite à 30 km de la "petite Sibérie française", Mouthe).
Si tu traverses une zone de pluie surfondue, ton avion devient le noyau de condensation, et tu peut rapidement te retrouver avec plusieurs mm voir cm de glace sur les plumes. Ça n'est pas une situation d'avenir... (et si ça devait arriver, il faut connaitre la procédure préconisée dans le manuel de vol, en général, il y a des instructions qui sont contre la logique "première", typiquement sur avion à ailes haute, malgré l'augmentation de la vitesse de décrochage due à la masse de la glace et à la déformation de profil, il ne faut pas sortir les volets pour atterri sous peine de perdre le contrôle de la profondeur. C'est la que la connaissance du manuel de vol est capitale car ce sont des situations rarement vues avec instructeur).