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Je suis pas d'accord !S-POTY a écrit:Salut,
Vu la situation actuelle, vise à bien préparer tous les concours, et fonce au premier endroit ou tu seras pris. En période de crise (je dis crise, car plein de jeunes pilotes ne trouvent pas de places), il est plus difficile d'avoir pile poil la place que tu veux, donc faut revoir ses exigences à la baisse, et foncer sur la première opportunité qui se présente.
Julien Robin a écrit:Je suis pas d'accord !S-POTY a écrit:Salut,
Vu la situation actuelle, vise à bien préparer tous les concours, et fonce au premier endroit ou tu seras pris. En période de crise (je dis crise, car plein de jeunes pilotes ne trouvent pas de places), il est plus difficile d'avoir pile poil la place que tu veux, donc faut revoir ses exigences à la baisse, et foncer sur la première opportunité qui se présente.
Loic a 14 ans, il a donc le temps de voir venir ...
Le marché est complètement cyclique, avec des hauts et des bas. Le temps que Loic finisse le lycée, la prépa, l'ENAC ... Il y a de fortes chances que le marché rebondisse ...
De plus, je pense que Loic ne se pose pas la bonne question.
Ce sont deux métiers qui n'ont rien à voir, tant dans la forme que dans l'engagement.
Concernant le métier de pilote de ligne, je t'invite à lire ceci et à te demander franchement si tu te sens le caractère à affronter tout cela :
https://www.jeunes-ailes.org/t8788-avantages-inconvenients-du-metier-de-pilote-de-ligne
Concernant le métier de pilote de chasse : as-tu conscience que l'on te demandera d'être militaire bien avant d'être pilote ? as-tu conscience de ce que c'est d'être militaire ?
Des bons pilotes (de chasse ou non), on en trouve plein. Des bons militaires, on en trouve beaucoup moins ... et c'est bien ce que cherche l'armée ...
à cause des disponibilités des avions (de l'ordre de 40% si ma mémoire est bonne ?)
Zlip a écrit:La présélection oui, la sélection pas encore.
Enfin quoi qu'il en soit, prends le temps d'observer tous les points positifs et négatifs de ces deux mondes et va dans celui qui te correspond le plus. Je te conseil aussi de regarder du côté des hélico. Certes ça ne vole pas au FL350 mais repêcher un pêcheur tombé de son bateau à 120 nautiques des côtes en pleine nuit demande aussi de l'adresse.
à cause des disponibilités des avions (de l'ordre de 40% si ma mémoire est bonne ?)
C'était à l'époque du Mirage III ça non ?
Si seulement ...Zlip a écrit:C'était à l'époque du Mirage III ça non ?
Julien Robin a écrit:
Pour répondre à ta question : les standards OTAN (auxquels la France se conforme) est de 180hdv/an.
Julien Robin a écrit:
En tous cas c'est clair qu'on ne vole pas tous les jours !
loic13260 a écrit:De plus se qui me préoccupe dans le métier de pilote de chasse, est le fait que j'ai entendu dire que les pilotes de chasse ne volaient pas beaucoup (3-4 heure/semaines)donc si quelqu’un pourrais m'en dire plus.
FlyingTim a écrit:En plus aujourd'hui un engagement en dogfight est difficilement imaginable avec les domaines d'emploi des missiles air-air.
S-POTY a écrit:FlyingTim a écrit:En plus aujourd'hui un engagement en dogfight est difficilement imaginable avec les domaines d'emploi des missiles air-air.
C'est bien pour ça qu'une trentaine de Rafale seulement est équipé d'un canon.
Le dogfight est devenu une pratique de geeks avec tout cet électronique/informatique \o/
Et pour répondre au premier message de Julien, je lui disais de foncer là ou il aura la première porte d'ouverte pensant qu'il voulait de toute façon faire deux.
J'ai vu ça avec pas mal de jeunes pilotes militaire à Cognac :
-certains ne veulent que la chasse
-d'autres préférent la chasse, et au pire le transport, pourquoi pas
-certains ne veulent que de l'hélico
-...
bref, on trouve de tout, et à tous ceux qui seraient heureux dans tous les cas, pour vu qu'ils volent ( je voyais loic13260 dans ce cas), ils foncent et prennent la première perche qu'on leur tend.
Ensuite, pour l'hélico, je disais ça jusqu'à ce qu'un jour je titille le manche d'une Alouette 2, une révélation, et un gros coup de cœur ;)
je te laisse lire mon petit récit : https://www.jeunes-ailes.org/t3907-mes-premiers-tours-de-rotor
@ plus
11h05 PM
Vous êtes pilote de chasse. Depuis toujours, vous aimez voler. Vous avez mis cinq ans à vous former comme chasseur et vous êtes apte aux missions de combat depuis deux ans maintenant. Vous effectuez enfin une vraie mission.
Vous êtes aux commandes de l’un de ces avions de dernière génération dont votre pays est si fier. Vous devez patrouiller au-dessus d’un convoi humanitaire, protégé par des parachutistes, qui doit traverser une zone très instable et dangereuse.
Votre appui par le feu doit pouvoir être déclenché si vos camarades au sol sont attaqués par des insurgés. Vous suivez la patrouille avec votre capteur nocturne, précis et performant. Durant les dernières décennies, les ingénieurs ont mis au point des armes de plus en plus performantes et précises. Une importante et nécessaire contribution qui a permis de diminuer sensiblement le nombre de pertes dans les derniers conflits. « Zéro mort » : tel est le nouvel objectif à atteindre.
Mais pourtant la technologie, si avancée soit-elle, n’est jamais absolument infaillible. L’erreur sur un million, même incertaine, est une possibilité.
11h49 PM
Vous continuez à surveiller le chemin devant le convoi en altitude avec votre capteur. Tout à coup, il vous semble voir des silhouettes humaines qui se rapprochent du chemin en courant mais également cachées derrière une falaise. D’autres, derrière une maison. Et, pas très loin, un village.
Vous êtes prêt à prévenir le convoi par radio que vous percevez déjà les premiers tirs et les entendez aussi sur la radio, à l’autre bout de la fréquence. On vous confirme l’attaque avec une voix stressée et on essaie de vous donner les coordonnées de l’ennemi. Pourtant, cette fois-ci vous avez déjà identifié l’ennemi. Néanmoins vous appliquez la procédure de sécurité comme prévue, même si on vous crie de déclencher l’appui feu. Une fois confirmée la position des amis et des ennemis par radio pour doubler la sécurité, vous êtes prêt à tirer. La distance du village est suffisante vis-à-vis des règles d’engagement fixées dans ces cas-là. D’autres fois, ce n’est pas si simple. L’ennemi sait bien se rapprocher des civils parce qu’il sait que vous, contrairement à lui, tenez à éviter des pertes civiles.
Il ne reste que la maison à prendre en compte lors du tir, mais elle est isolée, et il n’y a pas de traces de vie à l’intérieur.
Vous choisissez néanmoins un axe qui évite au maximum les dégâts, même matériels, à la maison. Il s’agit de ne pas accabler une population déjà très pauvre.
Finalement, top, la bombe guidée avec une haute précision et aux effets maîtrisés, part à la rencontre des troupes ennemies qui tirent sur vos camarades et qui, vous l’apprendrez après, ont déjà tué un soldat.
Et maintenant vous restez accroché à l’image de votre capteur. Des secondes interminables dans l’attente de l’effet recherché. Une mauvaise pensée vous assaille :
L’industriel avance fièrement une probabilité d’erreur de trajectoire quasi-nulle. Et si c’était pour aujourd’hui ? Une erreur sur un million. Une erreur sur un million. Une erreur sur un million… Et cette maison qu’il faut épargner…