Quelques photos d'un chouette vol de 7h au départ de Vinon-sur-Verdon, jusqu'au Lac de Serre-Poncon avant de mettre le cap sur l'Ouest, pour ensuite redescendre vers Aix et rentrer a la maison.
Le message est clair: METTEZ-VOUS AU PLANEUR!

Terrible les photos !!!


Ah le lac de Serre-ponçon et ses routes virolantes... Sans oublier le col de la Bonette et ses 8° en plein mois d'aout.

Wow c'est bon sa !!

Magnifiques photos en tout cas, pour un vol qui semble avoir été plus que génial !

En espérant pouvoir bientôt faire le même genre de vols sur les pyrénées... ;)

Nico15

t'as pas finis de nous narguer de là bas toi?

N’empêche, 5h pour la vessie et le dos c'est dur alors, 7h bravo.

Profites en bien pour nous.

Magnifique tes photos ! Surtout celle du lac, c'est magique !

Que ça donne envie! Sublimes les photos.

Vinceloup a écrit:
N’empêche, 5h pour la vessie et le dos c'est dur alors, 7h bravo.

Le dos ca va, mais la vessie et les doigts de pied gelés... Aie aie aie!
Va falloir trouver des solutions...

Mais quelle vue!

Superbe ! C'était quoi comme machine? Duo discus?

Superbe photos merci !

Magnifique!

7h c'est ouf quand même bravo ;)

stef33000 a écrit:7h c'est ouf quand même bravo ;)

J'etais plus passager que pilote, moi je prenais les photos et j'ai pris les commandes pour la pause pipi de mon pote, qui s'est avérer durer... longtemps!

Ici a St Auban, beaucoup depassent les 10h de vol regulierement...
Une fois dans l'onde bien etabli, c'est pas dur d'y rester.
En decollant tot le matin (vers 8h par ex), l'onde se trouvant d'autant plus basse, elle est facile a prendre. Et la, c'est parti pour de sacrés vol!

golfcharlie232 a écrit:
j'ai pris les commandes pour la pause pipi de mon pote, qui s'est avérer durer... longtemps!

Une pause pipi en vol ?

yohan a écrit:

golfcharlie232 a écrit:
j'ai pris les commandes pour la pause pipi de mon pote, qui s'est avérer durer... longtemps!

Une pause pipi en vol ?

Au travers de la verrière, normal quoi ;)

yohan a écrit:
Une pause pipi en vol ?

Ben oui, on a des wc dans nos planeurs, enfin.. c'est pas le grand luxe!

Bouteille de lait, sac plastique ou sac prévu gélifiant
Je confirme que ça ne reste pas très confortable.
Jolies photos en tout cas

Brian a écrit:Bouteille de lait, sac plastique ou sac prévu gélifiant
Je confirme que ça ne reste pas très confortable.
Jolies photos en tout cas

Le tout c'est de vérifier que le sac ou la poche n'est pas troué(e)... hum...
Bon enfin c'est surtout hyper pas pratique, surtout quand ca turbule, qu'il y a du monde autour, et que t'as froid, et que t'as une tonne d'habits. On a songé plus d'une fois a se poser ...

Le plus dur au fond c'était le froid. J'ai presque envie de partir en apres-skis la prochaine fois.

Demain je vole avec la personne qui détient le record du nombre d'heures de vol (10 000 avion, 40 000 planeur), je me demande pour combien d'heures on va partir ... Le tout en Nimbus 4D.

1 ou 2 jours... Prévois le sac de couchage et un réchaud.

Zlip a écrit:1 ou 2 jours... Prévois le sac de couchage et un réchaud.

Ca s'est fait !
Se renseigner à St Rémy de Provence ...

De mémoire le record était un vol d'une 50aine d'heures ...
Il a commencé à y avoir pas mal d'accidents, et ils ont sorti la réglementation interdisant le vol de nuit en planeur ... Ce qui fait que ce record est désormais indéboulonnable ...

Petits extraits sur le site de l'aéroclub de saint rémy

le 16 mars 1949


Guy Marchand battit le record du monde de durée en monoplace sur Nord-2000 n°1 avec 40 h 51 mn. Après l'atterrissage, ses camarades vélivoles le récupèrent endormi dans le cockpit.

du 2 au 4 avril 1952

Charles Atger battit définitivement le record du monde de durée en planeur monoplace sur l'Air-100 n°12 avec 56 h 15 mn dans un mistral si violent qu'il tombe malade. Il se posa épuisé, ayant perdu 5,4 kg, et tombera en syncope de quelques minutes une fois sorti de la cabine de l'appareil. Le planeur fut hors état de vol, les axes des ailerons ayant dépassés le jeu de tolérance.

Extrait de "Les Ailes, Charles ATGER a volé 56 heures 15" , N°1367, 12 avril 1952

Excellent!
Heuu c'est pas le Guy Marchand de...bon peut importe..

Et je me demandais, Golfcharlie, tu montes à quelle altitude en planeur en surfant sur les ondes et pour avoir si froid?

Aiglon77 a écrit:Excellent!
Heuu c'est pas le Guy Marchand de...bon peut importe..

Et je me demandais, Golfcharlie, tu montes à quelle altitude en planeur en surfant sur les ondes et pour avoir si froid?

Sans oxy, on se limite a 14000 - 15000ft pendant une courte durée et a deux a bord.
Avec Oxy, on tourne aux alentours de 20000ft.
Si tu pars en pleine aprem avec 30 degrés au sol, tu peux te retrouver a -30° en altitude, le soir au soleil couchant... c'est pas le petit froid!
Et comme tout le monde le sait, froid = envie de pisser...
D'autant plus qu'une fois qu'on arrive a prendre l'onde, on y reste jusqu'a assez tard car contrairement aux thermiques, elle a tendance a rester soutenue en soirée, surtout par Mistral dans les Alpes du Sud.
En plein été, il n'est pas rare de partir habillé chaudement malgré des températures tres élevées au sol, pour finalement se geler en vol.

Et le chauffage d'appoint qui fonctionne à l'énergie solaire ça a pas été inventé encore?

Bon je vois plus qu'un truc que je faisais au foot quand j'étais gamin : une bonne dose de poivre dans les chaussettes!! (effet garanti jusqu'à -10°C seulement...)

Alors question surement con : Pourquoi aller si haut? Enfin je veux dire, je comprends l'intérêt d'aller haut pour la performance et la vue, mais est-ce que ces plaisirs passent au-dessus du désagrément? Ou alors (c'est là la question con attention) est-ce qu'il est difficile de maintenir une altitude basse lorsqu'on prend des forts ascendants? (j'vous l'avais dit c'est con comme question mais je suis novice...)

Salut,

En onde, en dessous de la couche laminaire, tu trouves une couche sous ondulatoire turbulente (qui monte plus ou moins haut suivant les conditions du jour). L'objectif est donc de rester dans le laminaire. En laminaire, tu observeras toujours d'importants taux de chutes entre les ressauts (d'autant que le taux de monté est important dans le ressaut). Donc pour passer d'un ressaut à l'autre, en règle générale, tu as intérêt à quitter ton 1er ressaut au plus haut.

En plus, voler haut c'est juste super sympa, le froid n'est qu'un problème limité en été (pas de nebulosité => le soleil chauffe à travers la verrière). En hiver c'est plus le givre qui embête, vu qu'on est obligé de laisser les aérations ouvertes.. Mais même avec ça c'est que du bonheur

Comme l'explique Francois91, tu gagnes de l'altitude dans l'onde mais tu en perds énormément sur de tres courtes durées entre deux ressauts.

Pour te donner un ordre d'idée, dans les Alpes,
- les thermiques (ascendances "classiques" souvent générées par un échauffement du sol) te donnent un vario de 1 a 6 m/s. Parfois plus, parfois moins, mais une grosse majorité se situe dans cette fourchette. Pres du sol, ils sont peu puissant, plus tu montes et plus ton vario va augmenter, jusqu'au "plafond". On a eu des plafonds de 5000m sous cumulus cet été, mais ca reste quand meme assez rare. Pour monter au-dela et passer les cols, il faut donc passer en onde. Avant l'onde, tu passes en sous-ondulatoire, typiquement la zone dans laquelle tu vas te cogner la tete dans la verriere 50 fois en 1/4h.
- en onde, les taux de monté sont plus faibles mais plus constant. Pas besoin de faire de virages continues pour rester au centre de l'ascendance, la zone ascendante s'étend sur une bien plus large zone. Typiquement, les varios vont de 1 a 3 m/s. Cette fois-ci, tu peux avancer tout droit, et donc aller plus loin sur une meme période de temps. Bien entendu, comme il s'agit d'un phénomene ondulatoire, tu vas te retrouver dans des zones avec de tres forts taux de chute. Il n'est pas rare de voir un vario moyen de - 15 m/s, et contrairement aux thermiques, ce vario peut durer plusieurs minutes. Autant dire qu'il vaut mieux avoir de l'eau sous la quille.
- Enfin, tu peux utiliser les pentes au soleil et/ou au vent pour profiter de bons varios. C'est encore une technique différente, celle-ci t'oblige a voler pres du relief, basses altitudes (pas évident alors de garder un terrain dans ta zone de plané), et tu es forcé de suivre la courbure formée par les pentes successives.
Tu peux parcourir de belles distances en vol de pente, en augmentant ta vitesse pour garder un vario moyen nul, mais c'est plus fatiguant, et surtout ca ne t'amene rarement d'un point A a un point B en ligne droite.

Sur cette vidéo, tu vois un apercu du vol de pente au début, puis sous-ondulatoire et enfin en onde: