Nicolas Lun 2 Nov 2009 - 21:51
Tout commence vendredi soir lorsque le mécanicien du club me propose d’aller déposer l’hélice du DR250 chez EVRA pour qu’elle soit remise à neuf, elle n’est pas bien abîmé, mais comme l’avion va voler beaucoup, on préfère faire une remise à neuf, moi ça ne me dérange pas car les quelques euros que je dépense en essence, péage, son ajouté à mon compte pilote, c’est tout gagné pour moi, en plus visiter un atelier de fabricant d’hélice, c’est top ! J’arrive donc lundi matin aux aurores au terrain car l’avion ne sera pas disponible pendant un petit moment, la semaine prochaine les vacances seront finis, et je reprendrais mon rythme infernal, donc je voulais me faire un petit vol juste avant, car après ce sera beaucoup moins simple pour moi ! Il est 7H35 quand je purge l’avion qui est devant les portes (ouf). La prévol faîtes, ainsi que la verrière, les papiers pris, il est temps de sortir l’avion du hangar. La mise en route intervient à 7H45, et c’est parti pour une petite demi-heure qui fait vraiment du bien. Il y a personne en l’air, le soleil se lève à peine sur le château de Versailles tout proche de ma destination du jour, vous aurez reconnu St Cyr, après un retour en piste 28 à Chavenay, un encadrement et quelques basses hauteurs plus tard, il est déjà temps de se rentrer au hangar, car il reste du boulot. Démonter l’hélice (ça sera le moins long), puis prendre la route pour Creil. Le mécanicien arrive pile quand je rentre l’avion. Je rempli les papiers de l’avion. Une pose déjeuner plus tard et la dépose de l’hélice faîtes, je l’a charge dans le coffre de la voiture, c’est le début de la galère. Après avoir perdus beaucoup de temps sur la route, puisque j’arrive à Creil pas avant 11h00, s’ensuit un parcours du combattant pour trouver l’atelier de chez EVRA, les idées que l’on se fait d’ EVRA (il est sur la base ! ;). Donc j’arrive à l’entrer de la base, on l’on me dit qu’EVRA est inconnu sur la base, et même aux alentours, mais la personne n’oublie pas de me dire qu’elle n’est pas du coin, et me souhaite bon courage en partant !!! Je finis par trouver une adresse, où le nom d’EVRA apparaît, problème le nom à l’adresse indiqué, n’existe que dans l’annuaire des pages jaunes ! ;( Je repars donc vers la base et découvre une « partie » civile de la base, ou j’y trouve un aéro-club avec des gens sympa et des avions sympa également, j’y ai vu un biplan et un Jojo, je me suis pas attardé pour voir les avions car deux heures dans les bouchons rend un peu aigri, donc je me dirige en face dans le hangar blanc qui m’a été pointé du doigt par les membres de l’aéro-club, et qui est sensé représenter l’hélicier EVRA ! Je croyais être arrivé au bout de mes peines, c’était sans compter sur l’attente qui a suivit devant la porte de l’atelier, car avec le bruit régnant dans l’atelier personnes ne m’entendais ! Je me mets à imaginer la pire des situations, déposer l’hélice au club d’en face s’ils s’obstinent à ne pas me répondre. Bref après quelques minutes d’attentes, j’entends du bruit dans l’atelier qui me semblait désert il y a dix minutes, victoire, je tape plus fort qu’a l’accoutumé sur la porte métalliques, et hop miracle, elle s’ouvre ! Je dépose enfin l’hélice vers 11H40, après toutes ses péripéties, je décide de visiter l’atelier et de me renseigner comment sont faîtes ces hélices, on me répond à la main, en effet je le vois de mes propres yeux ! Après avoir décider de la couleur de l’hélice, on avait un doute en partant, je pose plein de question et j’apprends plein de chose ultra intéressantes, enfin je trouve ! Malheureusement, je ne suis autorisé à prendre de photo, le chef n’étant pas là… J’apprends donc que les hélices en bois sont faîtes d’une succession de « planche » qui sont collées puis travailler à la main une fois l’ensemble collées. Après avoir fait le tour des hélices qui se trouvaient sous mes yeux, hélice de Stampe qui ne voleront pas qui sont faîtes simplement pour la décoration (pub off !).
Je quitte l’atelier sur les coups de midi, et je repars dans l’autre sens, je subis encore quelques bouchons, et je repasse au terrain, ou je découvre un superbe Pitts anglais ! Une belle journée aéronautique, malgré les heures passées dans la voiture.
C’était juste pour le plaisir de partager ça avec vous.
Nico.