Alexandre Dim 2 Avr 2006 - 17:22
Bonjour,
Julien, Olivier me connaissent un peu.
Comme beaucoup, j'ai pratiqué jeune les terrains, j'étais même dans un aéroclub construction amateur;( qui bosse.vole... la devise)
Mais après avoir proposé au bureau directeur plusieurs projets, cela ne correspondait (collait) pas toujours aux critères des uns et des autres. Tantôt mousquetaire, tantôt menestrel biplace, tantôt jodel 119.. Bref à force de refus, beaucoup du club (où l'on apprenait pour passer le PPL) sont partis construire chez eux:
l'Iris de Junqua : après déboire des essais, casse à l'aterro, il fini dans une grange.
Un Zize: (menestrel pour les gens qui sont grand de taille)modifié, ce menestrel ne connaitra que les bas coté du hangar, et fut jeté.
un varieze: presque fini au bout de 30 ans!!, mais pas encore prés à l'heure d'aujourd'hui!!
un jodel 117: construit en 1 an, mais c'est un retraité qui avait dejà construit( instructeur montagne au SFA).il vole en montagne actuellement.
Un Béryl: voir photo à :
http://www.avions-piel.com/galerie/thumbnails.php?album=33
même avec les finances, la vie vous réserve des tas de choses bonnes ou moins bonnes.. aprés 3 ans de construction enthousiame, sans la moindre visite des gens de l'aéroclub en question., Il est aujourdh'ui remisé en vu de l'attente de ..quelque chose..
En construction amateur, on voit de tout: des finis, des pas finis, des a finir, des abandonnés, des merveilles... de tout.
Il faut prendre en compte non seulement l'agent, le temps, le lieu de cette construction, mais aussi la santé, et si vous êtes avec une copine ou mieux votre femme, il faut ménager votre vie de famille dans le temps.
Un copain constructeur me disait, appuyé à son Béryl:
"Mon avion, m'a coûté: 100000frs, 23 caisses de bière, de la sueur, du plaisir de construction, mais aussi ma femme...
Bref ce petit portrait n'est pas là pour vous décourager, mais pensez à prendre en compte tout ces éléments ;
J’en oubli sûrement une tartine, mais n’oubliez pas qu’il faut des gens comme vous, sinon notre aviation n’existerait pas…ou plus…
Pour ma part, j'ai arrété de volé, mais je n'ai pas de tourner le dos à cette construction amateur, ni à l'aviation; je ne regrette rien car c'est grâce à celle-ci si j'ai pu être apprecié dans mon travail professionnel, et encore maintenant sur les terrains.On parle du CPE, je me souviens travaillé pour mon premier emploi chez Rectimo Aviation sous la Loi de Raymond BARRE pour des clopinettes le travail des jeunes était dejà d'actualité...L'aviation, la petite reste encore la meilleure école...de vie et d'espoir.
Béryl