"C'est une opération que l'on peut qualifier de commando", a déclaré M. Battut à l'AFP.
Un hélicoptère, avec à son bord un pilote pris en otage et trois individus encagoulés et armés, s'est posé pendant quelques minutes vers 21h00 sur un toit de la maison d'arrêt de Villefranche, déclenchant le système d'alarme, avant de repartir.
Les fonctionnaires de police de la BAC ont ensuite vu l'hélicoptère se poser dans un champ près de Pommiers (Rhône), à environ cinq kilomètres de la prison, et sont intervenus. Un échange de coups de feu a eu lieu et l'une des personnes a été interpellée par les policiers, les deux autres parvenant à s'enfuir.
L'individu, dont l'identité n'est pas encore connue, a été placé en garde à vue, selon M. Battut, qui a chargé de l'enquête la Direction inter-régionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lyon et l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB).
Une cellule de crise a été organisée à la maison d'arrêt, où se sont réunis lundi soir notamment le directeur de la maison d'arrêt, le procureur, le préfet de région et le directeur régional de l'administration pénitentiaire.
Aucune arme n'a été retrouvée dans la maison d'arrêt.
Concernant le ou les individus dont les malfaiteurs ont tenté d'organiser l'évasion, le procureur s'est contenté d'indiquer qu'"il y avait des pistes".
L'hélicoptère utilisé pour cette tentative d'évasion, dont le pilote a été pris en otage, provenait de l'aérodrome de Frontenas (Rhône), près de Villefranche. Le pilote a été libéré lors de l'intervention policière et n'a pas été blessé. (petit clin d'oeil à Mathieu).