FlyingTim a écrit:

nico15 a écrit:
Comment c'est possible sa ? Pour moi, un badin mesure grâce à la pression totale moins la pression statique...s'il est passé en négatif, deux cas : soit il a réussi à faire une pressions inférieur à la pression ambiante dans le badin (possible ?)...soit le badin marchait mal...

Juste mathématiquement si vitesse = Pt - Ps, avec un écoulement perpendiculaire au pitot, Pt = 0, tu as donc 0 - Ps, et comme Ps est positif, ben ça te donne un résultat négatif.

Oui mais c'est justement Pt=0 que je ne comprends pas puisque dans tous les cas tu as la pression ambiante (du coup Pt=Ps Pt-Ps=0), à moins de créer une dépression par rapport à la pressions ambiante...

Nico15

FlyingTim a écrit:

nico15 a écrit:
Comment c'est possible sa ? Pour moi, un badin mesure grâce à la pression totale moins la pression statique...s'il est passé en négatif, deux cas : soit il a réussi à faire une pressions inférieur à la pression ambiante dans le badin (possible ?)...soit le badin marchait mal...

Juste mathématiquement si vitesse = Pt - Ps, avec un écoulement perpendiculaire au pitot, Pt = 0, tu as donc 0 - Ps, et comme Ps est positif, ben ça te donne un résultat négatif.

Euh si je ne m'abuse, avec un écoulement perpendiculaire au pitot, Pt=Ps et non pas Pt=0... Ce qui explique que le badin tend vers 0.

Pour avoir un badin négatif, je ne vois que deux solutions : faire de la marche arrière ou alors le tube pitot est situé d'une manière qu'un élément de la cellule le cache pendant la glissade, créant ainsi une dépression inférieur à Ps...

Si la glissade n'est plus au programme et n'est plus enseignée, il y a des raisons...
Laissez les voltigeurs faire ce qu'ils savent faire...

Une glissade la bille dans le coin, le nez haut et le badin dans les choux..... ça décoiffe...

yanderuelle a écrit:Si la glissade n'est plus au programme et n'est plus enseignée, il y a des raisons...
Laissez les voltigeurs faire ce qu'ils savent faire...

Une glissade la bille dans le coin, le nez haut et le badin dans les choux..... ça décoiffe...

Biensûr que c'est "risqué" comme manoeuvre, il ne faut pas le faire n'importe comment, c'est comme atterrir : ca s'apprend !

Pourquoi réserver la glissade aux voltigeurs ? A ce que je sache ce n'est pas dans l'Aresti, et c'est plus qu'utile en cas d'atterrissage forcé... alors autant en parler, savoir le faire, et connaître le danger que cela représente si on ne tient pas quelques paramètres importants.

ok pour apprendre, à condition que ce soit dans un appareil avec un instructeur.

Force est de constater que malgré les apparences ou tout le monde se dit être sérieux, un nombre non négligeable de pilote s'y essaye seul parce que "quelqu'un" leur a expliqué, ou qu'il l'ont lu quelque part ou je ne sais quelle excuse extravagante

Bref allez vous former en pratique, ce genre de chose ne s'apprend pas sur un forum

Edo' a écrit:Pour avoir un badin négatif, je ne vois que deux solutions

C'est un pilote de club (comme beaucoup d'entre nous), il y a donc une 3ème solution:
- le bar de l'aéro-club!

La glissade, je l'ai apprise en planeur pour plus de précision, ne pas overshooter sur la piste. Bien utilisée c'est vraiment super pratique.

Indispensable pour atterir en planeur en montagne ou on crashe le planeur contre la montagen en glissade et jusqu'à l'arrêt du planeur quand on tente d'enfoncer l'aile dans le flanc de la montagne. (ça a en outre l'avantage de ne pas redécoller une fois le touch fait, l'aile haute pendant la glissade s'abat sur le dessous de l'appareil et l'immobilise sur le flanc de la montagne.

C'est la tentative ultime pour se poser s'il n'y a pas de terrain! Pas un tests à faire à chaque vol )

Sinon autre situation où c'est important :

Sortir d'un nuage d'orage, parfois le piqué n'est pas suffisant pour contrer les courants ascendants. La seule solution c'est casser la vitesse, l'écoulement jusqu'à sortir du nuage et redresser au ras des pâquerettes. Bien surveiller l'altimètre et surtout connaitre la hauteur sol sous ses pieds.

Pour mettre le badin en négatif, il suffit d'inverser les prises d'air statiques et dynamiques. la statique est perpendiculaire à la ligne médiane de l'avion sur un des côté. la dynamique parallèle et dans le sens de l'avion. si on présente le côté de la prise statique au vent et le tube pitot quasi perpendiculaire, on a inversé les deux fonctions et le badin joue à l'envers!

My 2 cents!

Par contre je ne me souvenais plus des risques mais je n'ai pas souvenir non plus qu'on me les ai expliqués !!!

Je ferai un rien plus attention la prochaine fois!

Julien Robin a écrit:
D'ailleurs je crois que les nouveaux instructeurs n'y sont même pas formés (par le SEFA, notamment) ?

Salut

Evitons de colporter n'importe quelle rumeur....
Il y a deux vols en Cap10 dans le stage, et l'un au moins est consacré à l'étude du vol dérapé.

Maintenant faire une approche glissée avec un avion moderne DR400 (!) ou autre ne sert stricteemnt à rien..
Avec un 112 ou un J3 ce n'est pas pareil.
Après la PTU glissée ... miam miam

EM