Depuis mercredi, la JAscotte a pas mal volé (9 vols au total).
Le 1er mars, elle m'a accompagné à Bordeaux pour aller chercher des organes. Ce ne fut pas une mission de tout repos.
Le vol aller se passe sans souci, avec un décollage de nuit du Bourget.
La JAscotte regarde l'horizon rougir avant le lever du soleil :
A l'arrivée, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac était dans le brouillard, et jusqu'au dernier moment, on n'était pas sûr de pouvoir se pouvoir se poser. Il nous fallait 550 mètres de RVR, et on avait... 550 mètres.
Voici deux photos prises en finale 23 :
On se pose, et commence une longue attente. En effet, sur la région parisienne, les conditions météo sont pourries, on ne pourra pas se poser. On attend donc que ça s'améliore. A Bordeaux, le brouillard se lève.
La JAscotte est déjà prête à repartir :
Enfin, nous pouvons redécoller, avec un foie et un poumon. L'arrivée à Paris se fait sans souci.
Le lendemain, je me réveille à 5h45. Notre décollage du Bourget est prévu à 8h00 pour une mission de rapatriement sanitaire, et j'ai rendez-vous à l'aéroport à 6h45. Mais nous allons en Bretagne, où la météo est très mauvaise : entre 50 et 100 mètres de visibilité, et plafond nul. J'appelle mon captain, qui décide de décaler le départ à 10h. Je ne réveille donc pas la JAscotte et je me recouche.
On arrive à l'aéroport vers 8h. Mais là aussi, il va falloir attendre, attendre, attendre... que le brouillard breton se lève. Ce n'est qu'à midi qu'on peut enfin décoller.
A l'arrivée, la visi n'est malgré tout pas exceptionnelle, comme le montre cette photo (sur laquelle on peut voir la piste) :
La JAscotte est bien arrivée en Bretagne !
Mais il fait tout gris !
Deux heures plus tard, on redécolle. Et heureusement, au-dessus des nuages, le ciel est bleu et le soleil brille. La JAscotte regarde la mer de nuages depuis le niveau 250 :
Oui oui, 25 000 pieds ! Mais y'a beaucoup de soleil, même un peu trop quand on l'a en pleine tronche ! :
On traverse tout la moitié nord de la France, d'ouest en est, et nous voilà en Lorraine !
En fait, ce fut un peu compliqué, on s'est posé à Metz-Nancy-Lorraine, et la personne qu'on rapatriait habitait en fait tout près de Nancy-Essey. Elle part quand même en ambulance, mais pour gagner du temps pour le retour, on arrive à organiser une mise en place pour récupérer le médecin à Essey. Court vol, donc (mon plus court vol en Beech 200, je pense), entre Metz-Nency et Nancy-Essey. On l'aurait bien fait en VFR, mais il n'y a que 1000 pieds de plafond, avec une antenne qui culmine à plus de 500 pieds en plein sur la route, on part donc en IFR.
On nous fait monter au niveau 50 pour un trajet de 17 NM en ligne droite... Je monte plus vite que d'habitude, pour ne pas avoir à redescendre avant même d'être arrivé au FL50. A peine 2 minutes de croisière, et on redescend.
On se pose à Essey, on attend le médecin, et c'est reparti.
C'est la fin de la journée, on repart vers Paris. La veille, la JAscotte avait vu le soleil se lever, ce jour là, elle l'a regardé se coucher. Et heureusement qu'on a le pare-soleil quand me soleil est rasant !
La journée se termine par une approche à vue au Bourget. Nous voilà en finale 03. Vous voyez la piste ?
Et là ?
Enfin, hier, levé à 5h45 de nouveau, arrivée au Bourget à 7h00, décollage à 8h00 pour l'Espagne.
Après 2h50 de vol, on se pose à Alicante, au bord de la Méditerranée, après une arrivée sur la mer :
La JAscotte devant la tour de contrôle d'Alicante. Elle aime bien l'Espagne, il fait grand ciel bleu, beau soleil, et 21 degrés !