Popo Dim 20 Sep 2009 - 18:02
Salut
J'ai discuté récemment avec un Capitaine de l'Armée de l'Air (chef contrôleur), et de ce que j'ai compris les 3 spécialités citées dans le document sont assez différentes :
- Opérateur de surveillance aérienne : tu ne parles pas aux avions, ton but est de t'assurer que les avions qui rentrent dans l'espace aérien français sont des amis (en gros, soit tu as déjà des infos sur les avions, soit tu en cherches si jamais l'avion est considéré "suspect" ou "inconnu" quand il arrive chez nous)
- Contrôleur de la circulation aérienne : tu travailles dans une tour de contrôle militaire, et tu gères les avions (là, tu leur parles
), qu'ils soient civils ou militaires d'ailleurs (pour certaines tours qui gèrent du trafic mixte)
- Contrôleur de la défense aérienne : là tu bosses dans un centre de contrôle (soit un CDC : Centre de Détection et de contrôle ; soit un CMCC : Centre Militaire de Coordination et de Contrôle), un peu l'équivalent des centres (civils) de contrôle en route. Et là, il y a des sous-spécialités qui t'amènent à gérer soit des vols de transport (genre le Transall qui fait Lorient-Istres et qui est géré par un contrôleur militaire, qui va gérer l'anti-collision avec tout le trafic civil) ; soit du combat aérien dans une zone d'espace réservée pour ça, ou soit des missions du genre ravitaillent, interception, etc...
Toutes ces spécialités sont accessibles après un tronc commun, puis avec des conditions d'expérience, diverses sélections en interne, suivies de stages (tout en sachant qu'il y a un taux d'échec assez important visiblement, à l'occasion de chaque stage) et de mutations diverses et variées...
Voilà !