Le mieux serait de faire payer en fonction de la consommation de carburant : celui qui a un pilotage plus fin paie moins et le club y gagne car sa machine s'use moins

Pour la question sur l'horamètre, dans mon aéroclub nous possédons deux Aquila et le système s'enclenche dès 30 kt. Notez qu'on paye 6 minutes forfaitaires pour la marche du moteur au sol, pour le temps passé au point d'arrêt, pour les checks... Ce système est intéressant sur les grosses plates formes mais est nettement désavantageux dans le cas d'un vol court et surtout si l'on a pas du attendre beaucoup au sol.

Lu Gan a écrit:Le mieux serait de faire payer en fonction de la consommation de carburant : celui qui a un pilotage plus fin paie moins et le club y gagne car sa machine s'use moins

En effet tu as raison, ça serait une bonne solution il me semble.. Après ça il faut que le club sois d'accord.. Mais c'est une idée interessante il faut le dire !

Lu Gan a écrit:Le mieux serait de faire payer en fonction de la consommation de carburant : celui qui a un pilotage plus fin paie moins et le club y gagne car sa machine s'use moins

C'est déjà un peu le principe du compteur tachy (celui du compte-tour). Mais ça n'empêche pas qu'il soit possible de mal utiliser le moteur. Un exemple : Si tu es au FL140 et que tu fais une descente au ralenti. Tu ne consommeras rien, tu ne payeras pas beaucoup car le moteur tourne à très faible vitesse mais le moteur n'appréciera guère d'être refroidi si vite.

oui enfin c'est bien rare de monter au FL140 avec nos petits coucou

Pour ce qui est de votre débat concernant le prix à l'heure de vol il faudrait peut être que vous remettiez les éléments dans leurs contextes.

Pour la plupart d'entre-vous, vous volez dans un aéroclub où vous volez pour l'apprentissage, ou le loisir.
Que vous mettez plus de temps ou moins à faire un circuit, cela ne change rien pour la rentabilité de votre aéroclub, vous volez, vous payez, point barre...

Mais pour ce qui est des dropeurs et des remorqueurs, la philosophie est différente... car derrière vous avez une autre activité, que ce soit les vélivoles ou les parachutistes.

Le temps d'un circuit a ici toute son importance, car plus l'appareil consomme, plus le club paye... ce qui se répercute méchamment sur le prix que doivent alors payé les vélivoles ou les paras...

Bien sur il ne faut pas négliger la sécurité patati patata... mais c'est rarement le cas.

Dans ta situation Lu Gan, je ne met ni en cause le pilatus, ni le controle, ni toi ( surtout que l'on ne connait aucune informations sauf ton témoignage... )

Mais personnellement, dans une telle situation, je n'aurais pas continuer mon circuit, ou je l'aurais raccourcis le plus possible, connaissant la présence d'une telle activité.

Jean a écrit:Ce système est intéressant sur les grosses plates formes mais est nettement désavantageux dans le cas d'un vol court et surtout si l'on a pas du attendre beaucoup au sol.

A mon avis pour décoller en moins de 6' sur nos tagazoux pour un pilote moyen lambda il faut au moins:
- etre sur un petit terrain avec peu de taxi à faire
- ne pas avoir de trafic
- avoir un moteur chaud
- être efficace dans ses checks

ca fait beaucoup de conditions qui ne doivent pas être souvent réunies, à moins de bacler des etapes........



André

Bonjour,

Je suis para et donc passager de Pil.

Le Pil qui pique c'est courant, mais réalisé par les meilleurs pilotes largueurs, donc peut le font. Mais il est vrai que quelques uns sont costaud.... et habitué. C'est comme ca qu'il se détendent.

Oui les pilotes largueurs sont payés à la rotation, sauf les proprio de Pil et les quelques rares pro.

Il faut savoir qu'un pilote de Pil est plutot enclain a la sécurité, car non seulement il gere le largage, les vols des autres mais aussi les paras qui chutent, et tous les pilotes de Pil que j'ai vu ne largue pas si un aéronef circule, les nuages sont la, un parachute avec un problème...

Je vois mon pilote, il n'est pas 3 secondes sans tourner la tête à droite, a gauche, dessus. J'en ai même des torticolies pour lui.

Quand il y a une activité para en plus sur l'aérodrome (toujours annoncé par le controleur) , n'oublie pas qu'en plus du Pil tu as les paras qui tombent à 200km/h de 4000m jusqu'à 1000 après ils sont sous voiles. Et on les voient pas pour autant.

Je ne sais pas qui a tort ou raison dans ton souci Lu Gan mais ce qui est sur, c'est que tu devrais allez voir le para club et parler au pilote du Pil, ils sont tres ouvert et sympas et la plupart sont passées par ton parcours. D'autre sont pilote de ligne, d'autre accumulent leurs heures, certains le font par passion...

Pascal

cependant meme les meileurs ne sont pas à l'abris d'une seconde d'inatention ni même d'une éreure ou d'une négligence.

Oui, acroflymax. c'est clair et ca inclus les pilotes de mirages, Pil, hélico, voltige... para, paramoteur...

Je voulais juste souligner qu'un pilote de Pil est habitué à regarder constament autour de lui, car il a plein de "truc" surtout lors de la desceente, 9 paras en chutes, lui même, et les autres aéronefs.

Puisqu'en chute libre nous descendons en même temps que le pil et parfois les derniers sautant arrive en même temps que le Pil sur la piste (chacun la sienne).

Pascal