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30 Août 1914
En début d’après midi*, un Taube Allemand, piloté par le lieutenant Ferdinand von Hiddessen et son navigateur, largue quatre bombes sur Paris.
La capitale de France subit son premier bombardement aérien de la Grande Guerre et sa première campagne de démoralisation** de la Der des Der.
La première bombe tombe au 39 rue des Vinaigriers, la seconde au 66 rue des Marais, la troisième dans la cour de l’immeuble du 107 quai de Valmy, et la quatrième dans la cour de l’immeuble du 5 et 7 rue des Récollets.
Après avoir largué ses bombes, le Taube continue de tournoyer dans le ciel Parisien afin que l’équipage Allemand vide quelques chargeurs sur la population. Ceci fait, les aviateurs lancent une oriflamme à laquelle est attaché un sac de sable contenant une enveloppe disant : "L'armée Allemande est aux portes de Paris, vous n'avez plus qu'à vous rendre"***.
Pour rassurer la population, les autorités se dépêcheront de publier un rapport officiel, ne mentionnant aucune victime, et des dégâts matériels mineurs. Mais la vérité est tout autre : certes les dégâts matériels sont légers (seules des vitres sont brisées), mais le corps d’une Femme sera extrait de chez elle et on dénombrera quelques blessés légers (2 Femmes).
Étant donné que ce 30 Août 1914 est un dimanche, et que les Parisiens sont plus curieux qu’effrayer, les lieux des bombardements serviront de but à la promenade dominicale.
Deux jours plus tard (1 Septembre 1914), Paris subira son second bombardement aérien, et là les autorités ne pourront taire les deux morts et les dix blessés du 1 rue de Moscou, et le mort et les six blessés du 37 rue de la Condamine (les dommages causés par les deux autres bombes tombées, au 29 rue du Mail et au 10 rue de Hanovre, ce jour ne feront que des dégâts matériels).
Malgré les premières victimes officielles les Parisiens ne resteront pas indifférents aux survols de la capitale. Ainsi sur les boulevards et dans les squares (surtout ceux situés aux endroits les plus hauts de la capitale) fleuriront des loueurs de chaises, de jumelles et longues-vues pour attendre l'hypothétique apparition du Taube quotidien.
Paris subira, au cours du Premier Conflit Mondial, 22 raids aériens dont 2 par Zeppelin.
Au cours de ce premier conflit mondial, l’aviation faisant d’indiscutables progrès, elle apparait (déjà) comme une arme indispensable aux combats. De ce fait, l’avion sera de plus en plus au premier plan****.
* = Selon les sources, ce bombardement aurait eut lieu entre 12 heures 30 minutes et 15 heures.
** = De très nombreux récits relatent les premiers bombardements aériens de Paris, ils sont tous aussi nombreux à aseptiser leurs récits des nombreux tracts qui furent largués dans le même temps.
*** = Traduction incertaine mais dans l’esprit.
**** = Quelques années avant le conflit, Foch assurait (à propos de l’aviation) : "Pour le sport, oui, pour la guerre, zéro". Mais Pétain, voyant les choses différemment, déclarait : "l’aviation peut être l’arme de la décision si elle paralyse assez et assez longtemps les ravitaillements ennemis. Si l’aviation d’observation doit être proportionnée comme nombre aux autres armes. Il n’y a pas de limite de nombre pour l’aviation arme de combat. On est obligé de viser à tous moments au développement maximum de cette arme spéciale et décisive en rendant l’adversaire aveugle, en paralysant ses communications et en abattant son moral".
Suivit dans cette idée, son état-major imaginera, au cours de l’hiver 1917/18, des commandos aéroportés pour saboter les voies ferrées. L’avancée technologique ne permettra pas de réaliser leurs projets.
La guerre aérienne illustrée était une revue hebdomadaire, du rédacteur en chef Jacques Mortane, qui publiait de nombreuses photos et articles uniquement relatifs à l'aviation, mais l’impitoyable censure passant par là, lors de la mise en vente, certaines pages restaient blanches.
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
30 Août 1928
Air Union inaugure la première liaison commerciale régulière entre la France et le Liban (Marseille Beyrouth).
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
30 Août 1939
La Pan American inaugure, avec le California Clipper, un hydravion, sa liaison régulière (bimensuelle) entre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande (San Francisco Auckland).
(Source : Pan Am)
30 Août 1984
À 8 heures 41 minutes 50 secondes (heure de la Côte Est), après Columbia et Challenger, Discovery, trois navettes Étasuniennes, effectue sa première mission, STS-41D.
6 jours 0 heure 56 minutes 4 secondes plus tard, le 5 Septembre 1984 à 8 heures 37 minutes 54 secondes (heure de la Côte Ouest), elle revient sur Terre avec à bord Henry W. Hartsfield, Jr., Michael L. Coats, Judith A. Resnick, Steven A. Hawley, Richard M. Mullane et Charles D. Walker. Entre temps elle aura mis en orbite les satellites Syncom IV-2 et Solar Wing Telstar.
L’équipage du STS-41D. De gauche à droite (au premier plan) : Richard M. Mullane, Steven A. Hawley, Henry W. Hartsfield, Jr. et Michael L. Coats, et (au second plan) Charles D. Walker et Judith A. Resnik
(Source : Nasa)
30 Août 1985
United Airlines achète la première entreprise mondiale de location de véhicules terrestres, la Hertz Corporation.
Le 30 Décembre 1987, UAL la revendra à Ford Motor Company.
(Source : United, Hertz)
En début d’après midi*, un Taube Allemand, piloté par le lieutenant Ferdinand von Hiddessen et son navigateur, largue quatre bombes sur Paris.
La capitale de France subit son premier bombardement aérien de la Grande Guerre et sa première campagne de démoralisation** de la Der des Der.
La première bombe tombe au 39 rue des Vinaigriers, la seconde au 66 rue des Marais, la troisième dans la cour de l’immeuble du 107 quai de Valmy, et la quatrième dans la cour de l’immeuble du 5 et 7 rue des Récollets.
Après avoir largué ses bombes, le Taube continue de tournoyer dans le ciel Parisien afin que l’équipage Allemand vide quelques chargeurs sur la population. Ceci fait, les aviateurs lancent une oriflamme à laquelle est attaché un sac de sable contenant une enveloppe disant : "L'armée Allemande est aux portes de Paris, vous n'avez plus qu'à vous rendre"***.
Pour rassurer la population, les autorités se dépêcheront de publier un rapport officiel, ne mentionnant aucune victime, et des dégâts matériels mineurs. Mais la vérité est tout autre : certes les dégâts matériels sont légers (seules des vitres sont brisées), mais le corps d’une Femme sera extrait de chez elle et on dénombrera quelques blessés légers (2 Femmes).
Étant donné que ce 30 Août 1914 est un dimanche, et que les Parisiens sont plus curieux qu’effrayer, les lieux des bombardements serviront de but à la promenade dominicale.
Deux jours plus tard (1 Septembre 1914), Paris subira son second bombardement aérien, et là les autorités ne pourront taire les deux morts et les dix blessés du 1 rue de Moscou, et le mort et les six blessés du 37 rue de la Condamine (les dommages causés par les deux autres bombes tombées, au 29 rue du Mail et au 10 rue de Hanovre, ce jour ne feront que des dégâts matériels).
Malgré les premières victimes officielles les Parisiens ne resteront pas indifférents aux survols de la capitale. Ainsi sur les boulevards et dans les squares (surtout ceux situés aux endroits les plus hauts de la capitale) fleuriront des loueurs de chaises, de jumelles et longues-vues pour attendre l'hypothétique apparition du Taube quotidien.
Paris subira, au cours du Premier Conflit Mondial, 22 raids aériens dont 2 par Zeppelin.
Au cours de ce premier conflit mondial, l’aviation faisant d’indiscutables progrès, elle apparait (déjà) comme une arme indispensable aux combats. De ce fait, l’avion sera de plus en plus au premier plan****.
* = Selon les sources, ce bombardement aurait eut lieu entre 12 heures 30 minutes et 15 heures.
** = De très nombreux récits relatent les premiers bombardements aériens de Paris, ils sont tous aussi nombreux à aseptiser leurs récits des nombreux tracts qui furent largués dans le même temps.
*** = Traduction incertaine mais dans l’esprit.
**** = Quelques années avant le conflit, Foch assurait (à propos de l’aviation) : "Pour le sport, oui, pour la guerre, zéro". Mais Pétain, voyant les choses différemment, déclarait : "l’aviation peut être l’arme de la décision si elle paralyse assez et assez longtemps les ravitaillements ennemis. Si l’aviation d’observation doit être proportionnée comme nombre aux autres armes. Il n’y a pas de limite de nombre pour l’aviation arme de combat. On est obligé de viser à tous moments au développement maximum de cette arme spéciale et décisive en rendant l’adversaire aveugle, en paralysant ses communications et en abattant son moral".
Suivit dans cette idée, son état-major imaginera, au cours de l’hiver 1917/18, des commandos aéroportés pour saboter les voies ferrées. L’avancée technologique ne permettra pas de réaliser leurs projets.
La guerre aérienne illustrée était une revue hebdomadaire, du rédacteur en chef Jacques Mortane, qui publiait de nombreuses photos et articles uniquement relatifs à l'aviation, mais l’impitoyable censure passant par là, lors de la mise en vente, certaines pages restaient blanches.
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
30 Août 1928
Air Union inaugure la première liaison commerciale régulière entre la France et le Liban (Marseille Beyrouth).
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
30 Août 1939
La Pan American inaugure, avec le California Clipper, un hydravion, sa liaison régulière (bimensuelle) entre les États-Unis et la Nouvelle-Zélande (San Francisco Auckland).
(Source : Pan Am)
30 Août 1984
À 8 heures 41 minutes 50 secondes (heure de la Côte Est), après Columbia et Challenger, Discovery, trois navettes Étasuniennes, effectue sa première mission, STS-41D.
6 jours 0 heure 56 minutes 4 secondes plus tard, le 5 Septembre 1984 à 8 heures 37 minutes 54 secondes (heure de la Côte Ouest), elle revient sur Terre avec à bord Henry W. Hartsfield, Jr., Michael L. Coats, Judith A. Resnick, Steven A. Hawley, Richard M. Mullane et Charles D. Walker. Entre temps elle aura mis en orbite les satellites Syncom IV-2 et Solar Wing Telstar.
L’équipage du STS-41D. De gauche à droite (au premier plan) : Richard M. Mullane, Steven A. Hawley, Henry W. Hartsfield, Jr. et Michael L. Coats, et (au second plan) Charles D. Walker et Judith A. Resnik
(Source : Nasa)
30 Août 1985
United Airlines achète la première entreprise mondiale de location de véhicules terrestres, la Hertz Corporation.
Le 30 Décembre 1987, UAL la revendra à Ford Motor Company.
(Source : United, Hertz)
