Portail
Dernières images
Bon ben voila la 3eme. Je conseil pour ceux qui decouvre ce sujet de lire en 1er l'histoire extraordinaire (1).
"Une balle dans la tête"
Jeudi 17 janvier 1991
Apres 5 mois de gesticulation militaro-diplomatiques, sous la pression des Etats-Unis et de l'ONU, les forces alliées de l'opération "Desert storm" debutent la plus grande bataille aérienne pour la liberation du koweit, occupé depuis août 1990 par l'armée irakienne. Plusieurs centaines d'appareils : avion et hélicopteres de tous types effectueront plus de 2.107 mission de combat au cours de la même journée. Parmis eux, 12 Jaguar A de l'armée de l'Air et leur pilote recevront un batême de feu musclé. Leur objectif connu depuis une semaine est l'aéroport Ahmed Al Jaber à une 60aine de km du sud du koweit. Isolée en plein desert, sans relief. L'Irak y aurait dissimulé des rampe mobiles de missile scud, des avion de combat, et des armes chimique. Ce sera l'une des mission les plus risquées de la guerre du golf ...
Ce matin là, il fait encore nuit sur la base d'Al Ahsa, principale plate-forme aérienne de la division "Daguer" entierement afféctée aux Francais. 40 Jaguar et 30 mirage F-1CR. Pistolet automatique accroché MAC-50 de 9mm dans le holster, le masque à gaz accroché à la ceinture, 12 officiers pilote sortent d'un mobile home pour se diriger vers leur avions. Les Jaguars camouflés sable, armés "bon de guerre", alignés sur le tarmac et bichonnés depuis des heures par leur mécaniciens. Un par un, chaque officier effectue sa prévol et retire les goupilles de sécurité du siege éjectable. La configuration est la même pour chaque appareil, 4 bombes de 250kg, un pod de brouillage électronique, un missil Air-Air matra, et un reservoir larguable de 1200 litres .
-"Jupiter 01, check" annonce le leader, peu aprés l'allumage des 2réacteur Adour MK-102. Il s'agit du commandant Jean-luc Mansion dit "Schnapy", 36ans, 3700 h de vol.
-"Jupiter 2,... jupiter 3, 4, 5,..." reponde les ailiers.
-"Al Asha, jupiter 01, roulage".
Sur ordre de la tour, les jaguar s'ébranlent. Les 4 premier jet s'aligne en échelons et décollent post-combustion allumée , 30s sépare chaque appareils. Le n° 11, le capitaine Alain Mahagne dit "charlie" dans le Jaguar n° A-108, s'élance à son tour et grimpe en aveugle dans la brume matinale. Train et volet rentrés il se racemble avec ses 4 ailiers. Vers 5000 pieds, la couche nuageuse refait des siennes et les pilotes en formation serrée ne se voit que par interrmitence redouble de vigilance. 20 minute plus 4 boeing C-135FR les attendent en hippodrome, les jaguars décomposé en 2 section de 6 se sépare en groupe de 2 et sorte leur perches escamotables. Le capitaine Mahagne enquille à son tour le panier flexible, 4 minute plus tard, le plein fait, c'est le capitaine Hummel di "Mamel" qui prend sa place. Plein fait les 2 jet dégagent pour rejoindre le capitaine Pacotel dit "Paco" , n°7 et leader du 2eme groupe. Ils prennent tous cap au nord et replonge dans la crasse.
C'est la capitaine Pacotel qui rompt en premier le silence "Bidon Secours 1. Armé, largage bidon!", les bidons des 12 jet tombe uns à un.
-"Vous confirmez, j'ai toujours mon bidon?" demande un pilote
-"ouais, tu l'as toujours..." lui repond le lieutenant Bonnafoux dit "Bonaf", quelle petite secousse plus tard et le bidon tombe.
-"Contre mesure sur On, sécurité armement sur Off, verifiez votre IFF" dit Pacorel. Les sérieuse commencent, les jaguar accélèrent à 480 kt, altitude 100 pieds. Il est 8h46 quand les 12 jaguars passe la frontiere du koweit.
Aprés avoir effectué une légere baïonnette, les jaguar en formation d'attaque franchissent les premieres lignes Irakiennes : un poste de commandement de division avec ses grande tentes blanches. Soudain un peu sur la droite de la route suivie par les jet, un blindé quadritube de 23mm chenillé de type ZSU-23-4 ouvre le feu, puis un autre sur la gauche et enfin un bitube ZPU-30-2 de 30mm se joint à l'attaque. Des éclaire sortent des cannons.
-"La téte dans les épaules...passer trés bas et trés vite, c'est notre seul chance" songe le capitaine Mahagne. Tout à coup, une trainée blanche devant lui. C'est un "Strela" portable à guidage infrarouge. Il a du être tiré à l'epaule d'un fantassins et file droit vers l'avion du leader n°7.
-"Missile gauche" dit un pilote
-"On bouge pas" ordonne le capitaine Pacorel. Le propulseur du Sa-7 stoppe à environ 2 métre du n°7 et retombe au sol
"Objectif en visuel"
Soudain "Je suis touché. J'ai un voyant d'huile alumé" dit le lieutenant Bonnafoux. Il a resenti comme un choc dans la cellule, touché par un SA-7 qui n'a pas explosé, mais il a une alarme incendie sur son réacteur droit. Il tente de conserver sa place masi le jaguar ralentis et perd de l'altitude, il fini par ne plus voir ses équipier "il ne reste plus qu'a m'éjecter" songe t'il, mais le jaguar retrouve un peu de puissance, il décide donc de rentré et de sauver l'appareil, il largue ses charge aprés les avoir désactivée et fait 1/2 tours. Les autres la rage au ventre continuent leur route.
Il est 8h 49. Les jaguar approche à 1 minute de l'objectif.
es 5 biréacteur vire au cap 300 droit sur Al Jaber, toujours à trés faible hauteur. Mais là, en dessous, pas de trace d'habitation comme prévu. Ce n'est pas normal. Aucune trace non plus du terrain d'aviation et d'éventuels champignons de fumée noire provoqué par la vague de D-16 et des 6 premier jaguar qui les précèdent. Le capitaine Mahagne aperçoit le bout d'une des 2 pistes parrallèle orientées à 150/330 degrés et comprend, ils sont trop au sud.
-"Objectif d'opportunité" annonce alors Pacorel sur la fréquence. Les 2 premier monoplace vire sur la tranche, le 3eme tire tous droit, les pilotes jouent au chacun pour soi. Pendant ce temps la DCA irakienne continue de tirer. Les jaguar sont entouré de balle tracantes. Mahagne regarde à droite et à gauche, c'est un véritable barrage de feu autours de lui, "Là! Ce doit être un poste de commandement de division" pense t'il. Mais il est trops tard, volant trops bas et trops vite le pilote n'a pas le temps d'ajuster son tire. Devant lui se distinguent des masse sombres semi-enterrées dans le sble. Des blindés!
Le jeune capitaine tire sur son manche et largue ses 4 bombes de 250kg. Tel un minuscule poteau télégraphique, un missile SA-7 déchire le ciel sur son avant, bientot suivi d'un 2eme qui frole son l'aile gauche.
-"Touché, je suis touché" hurle le n°12, le capitaine hummel, instinctivement, son équipier en avant de lui, le capitaine Mahagne, se recroqueville dans son cockpit. Soudain le canopée éclate sous l'impact d'une balle, le pilote ressent un coup terrible à la t^te qui le rejette en arrière.
-"Je suis aveugle. c'est horrible" crie alain mahagne, qui par réflexe, tire sur le manche. Le phénomene ne dure que 3/4 secondes. La vision retrouvée, le jeune pilote s'aperçoit que sa visiére transparente part en morceaux et en arrache le maximum pour dégager son champ de vision. Sonné mais conscient, il reprend peu à peu ses esprits. "Putain que j'ai mal. J'ai l'impression que ma tête va exploser" se dit il. Malgré son mal de tête le pilote entreprend de coller à nouveau le relief à moins de 20pieds du sol.
-"Comment ça va Mamel?" demande Pacorel.
-"l'avion est instable, j'ai le réacteur droit en feu. Je coupe" repond t'il.
-C'est bon fonce vers la sortie".
A bord du biréacteur, le capitaine Mahagne ne dit rien. A l'extérieure tous est calme, il ne survole plus les force Irakiennes.
-"Oh, merde ! Je suis blessé" dit il en sentant un liquide chaud et poisseux dégouliner le long de son cou. La vérriére a été transpercée de part en part par une balle de Kalachnikov.
-"Charly. Je suis touché. J'ai un trou dans la tête et je pisse le sang" explique t'il à la radio tandis que l'avion file au cap 260 en P-A
-"Tu confirme charly" demande le commandant Mansion.
-"Je confirme, j'ai un trou dans la tête, je pisse le sang et je vais monter".
-"Non, Non !" reponde plusieur voix.
-"Charly, sort d'abort, crie le leader, le but 20 Charly, va vers la sortie".
Fébrilement le pilote blessé affiche le but 20 sur son GPS en direction de la frontiere saoudienne. Vitesse, 500kt. Puis il fait monter son avion au niveau 130, tous en larguant quelque leurres infrarouge. En arrivant au niveau 130, à cause des nuages, il décide de monter à 15000pieds.
-"Impossible d'afficher la base d'Al Ahsa sur ce satané GPS" s'exclame Mahagne. En effet ce dernier reste bloqué sur le point 23, celui de l'hippodrome de ravitaillement en vol.
-"charliy, tu en es où?" demande le leader.
-"Je suis stable au niveau 150. Je n'ai plus de calculateur. Il est bloqué sur le but 23, je voudrais qu'on me rassemble".
-"Ok, Charly, on va te rassembler" répond Pacorel, annonce moi une distance par rapport au but 23, et monte au 200 à cause des ravitailleurs".
Le pilote blessé s'exécute et brance son oxygéne en surpression pour compenser la perte de pressurisation.
-" Je suis un niveau 200, à 80nm du but" annoce t'il. A bord de l'E-3 Sentry de l'US Air Force, les controleurs de l'AWACS ne perdent rien non plus de ce qui se produit à plus basse altitude. Ils indiquent au Lieutenant Bonnafoux un cap pour rejoindre celui du Capitaine Hummel en difficulté, afin qu'il puisse ensemble rejoindre Jubail, la base US la plus proche. En quelque minute les 2 avion se rassemble, celui du catipaine Hummel traine derriere lui une épaisse fumée noir. L'avion touché par un SA-7 sous le réacteur droit est en mauvais états, des morceau de tole pendent sous le ventre et on peut voir quelques flamme sortire du réacteur droit.
-"Mon pauvre vieux, si tu voyais ton avion! Il est en feu ...".
-"Le tien aussi, pardi!" repond Hummel, "Ton moteur droit brule aussi!"
-"Je sais, j'ai coupé le droit et percuté l'extincteur, mais rien ne s'éteint..." dit Bonnafoux
Aussi éclopé l'un que l'autre, les deux jets survolent au ralenti le désert hostile, dégageant une forte chaleur, il represente des cible facile pour les tireurs de SA-7, mais heureusement ils traversent une sorte de couloir entre 2 concentration de force Irakiennes.
-"Charliy, j'ai contacté l'AWACS, tu es "clear" sur AL Ahsa en direct.." annoce un pilote.
-"Charly, passe un coup d'IFF mode 4 emergency" ordonne le leader "Jupiter 01".
-"Ok c'est fait!" ajoute Mahagne, "j'éspere ne pas avoir de vertiges en descente, sinon je m'éjecte"
Mahagne se traîne à 330kt afin que les autres le rassemble. Puis une autre voix s'exclame "Je suis touché aussi ! J'ai un dur à la profondeur. Je vais ma poser en longue finale". Il s'agit du lieutenant Christ. Son Jaguar à éte frappé à l'avant par des balles de 7,62 mm et a perdu une partis de ses commande de vol.
-"Recu, Jésus, reste calme" repond le leader.
C'est une hécatombe ! Ce sont désormais 4 chasseurs qui ont été touchés au cours de la même mission.
-"Largue des leurres infrarouge, Charliy, les autres te verrons mieux".
-"Il est à 11 heures Paco" indique une voix de pilote.
-"Charly, tiens le coup on arrive"
-"Ca va" rétorque Mahagne, de plus en plus engourdi par sa blessure
-"Tu me voit charly, sur ta droite" dit Pacorel
"Ouai, je me mets dans ton ailes. Tu me ramène au terrain". dit mahagne.
Pendant ce temps, sur une autre fréquence, la radio retransmet le priple des 2 autres Jaguar devenu monoréacteurs.
-Ou ça en est Bonaf?" demande Hummel.
-"Ca brûle toujours" retorque l'aillier, "Et toi?".
-"pareil, mon tableau de bord clignote de partous!" repond Hummel.
-"Vous devriez vous éjecter!" conseil un pilote
-"Non, Non, ça tient, on va ce poser à Jubail".
Le capitaine Mahagne, lui, en patrouille sérrée ne quitte pas son "mentor" des yeux. La descente vient de débuter à travers les nuages. Heureusement, la couche n'est pas épaisse. Mais un autre message, ce fait entendre : "Je suis en longue final, avec le manche en buté arriere. J'ai du mal à tenir l'avion. Je vais m'éjecter" lance Christ sur un ton désepéré.
-"Jésus tu y es presque. Essaie d'aller au bout" ajoute le commandant.
Cela fait 40 minutes que le capitaine mahagne a été touché. et puis, à la seconde, Pacorel annonce : "Charliy tu vois la piste, elle est à gauche. Tu vas sortir les élements et te poser". Mais le pilote a des difficultés à garder ses yeux ouvert. Pourtant progressivement, il distingue une bande noire, le taxiway. Les deux appareils en formation se présentent en vent arriére. Mahagne, malgré son mal de tête, sort le train et les volets, puis effectue un dernier virage pour s'alignier. Le touché des roues est parfait. Le Jaguar A-108 dégage la piste et roule vers le parking. La capitaine, n'a que la force de couper ses adour MK-102 avant de s'éffondrer le nez dans le cockpit. Une échelle est amenée. Déja une ambulance du service de santé est sur place. La vérriere traversé par la balle est ouverte, avant même qu'on n'extrais du cockpit, mahagne, le médecin prend son pouls pour s'asurrer que a brusque monté de tension provoquée par le stress ne lui cause pas plus de dommages que la balle qui lui a traverser le casque.
Mahagne s'en tirera avec 10 point de souture et une fracture légere du crane, les médecins supposerrent que la balle avait ricoché sur le crane du pilote, apres avoir traversé le casque. Si il avait volé 2 cm plus bas, il n'aurait rien eu, 2 cm plus haut il serait certainement mort. Mahagne sera le 1er blesser francais de la guerre du golfe. Les 2 autre jaguar de Bonnafoux et Hummel fortement endommagés se sont posés tranquillement à Jubail. A leur arrivée, les américain leur annonceront qu'en fait ils avaient survole le PC irakienl e mieux defendu de tout le koweit, et jamais eux-mêmes ne se seraient aventurés à si basse altitude sur cette zone!.
@+
"Une balle dans la tête"
Jeudi 17 janvier 1991
Apres 5 mois de gesticulation militaro-diplomatiques, sous la pression des Etats-Unis et de l'ONU, les forces alliées de l'opération "Desert storm" debutent la plus grande bataille aérienne pour la liberation du koweit, occupé depuis août 1990 par l'armée irakienne. Plusieurs centaines d'appareils : avion et hélicopteres de tous types effectueront plus de 2.107 mission de combat au cours de la même journée. Parmis eux, 12 Jaguar A de l'armée de l'Air et leur pilote recevront un batême de feu musclé. Leur objectif connu depuis une semaine est l'aéroport Ahmed Al Jaber à une 60aine de km du sud du koweit. Isolée en plein desert, sans relief. L'Irak y aurait dissimulé des rampe mobiles de missile scud, des avion de combat, et des armes chimique. Ce sera l'une des mission les plus risquées de la guerre du golf ...
Ce matin là, il fait encore nuit sur la base d'Al Ahsa, principale plate-forme aérienne de la division "Daguer" entierement afféctée aux Francais. 40 Jaguar et 30 mirage F-1CR. Pistolet automatique accroché MAC-50 de 9mm dans le holster, le masque à gaz accroché à la ceinture, 12 officiers pilote sortent d'un mobile home pour se diriger vers leur avions. Les Jaguars camouflés sable, armés "bon de guerre", alignés sur le tarmac et bichonnés depuis des heures par leur mécaniciens. Un par un, chaque officier effectue sa prévol et retire les goupilles de sécurité du siege éjectable. La configuration est la même pour chaque appareil, 4 bombes de 250kg, un pod de brouillage électronique, un missil Air-Air matra, et un reservoir larguable de 1200 litres .
-"Jupiter 01, check" annonce le leader, peu aprés l'allumage des 2réacteur Adour MK-102. Il s'agit du commandant Jean-luc Mansion dit "Schnapy", 36ans, 3700 h de vol.
-"Jupiter 2,... jupiter 3, 4, 5,..." reponde les ailiers.
-"Al Asha, jupiter 01, roulage".
Sur ordre de la tour, les jaguar s'ébranlent. Les 4 premier jet s'aligne en échelons et décollent post-combustion allumée , 30s sépare chaque appareils. Le n° 11, le capitaine Alain Mahagne dit "charlie" dans le Jaguar n° A-108, s'élance à son tour et grimpe en aveugle dans la brume matinale. Train et volet rentrés il se racemble avec ses 4 ailiers. Vers 5000 pieds, la couche nuageuse refait des siennes et les pilotes en formation serrée ne se voit que par interrmitence redouble de vigilance. 20 minute plus 4 boeing C-135FR les attendent en hippodrome, les jaguars décomposé en 2 section de 6 se sépare en groupe de 2 et sorte leur perches escamotables. Le capitaine Mahagne enquille à son tour le panier flexible, 4 minute plus tard, le plein fait, c'est le capitaine Hummel di "Mamel" qui prend sa place. Plein fait les 2 jet dégagent pour rejoindre le capitaine Pacotel dit "Paco" , n°7 et leader du 2eme groupe. Ils prennent tous cap au nord et replonge dans la crasse.
C'est la capitaine Pacotel qui rompt en premier le silence "Bidon Secours 1. Armé, largage bidon!", les bidons des 12 jet tombe uns à un.
-"Vous confirmez, j'ai toujours mon bidon?" demande un pilote
-"ouais, tu l'as toujours..." lui repond le lieutenant Bonnafoux dit "Bonaf", quelle petite secousse plus tard et le bidon tombe.
-"Contre mesure sur On, sécurité armement sur Off, verifiez votre IFF" dit Pacorel. Les sérieuse commencent, les jaguar accélèrent à 480 kt, altitude 100 pieds. Il est 8h46 quand les 12 jaguars passe la frontiere du koweit.
Aprés avoir effectué une légere baïonnette, les jaguar en formation d'attaque franchissent les premieres lignes Irakiennes : un poste de commandement de division avec ses grande tentes blanches. Soudain un peu sur la droite de la route suivie par les jet, un blindé quadritube de 23mm chenillé de type ZSU-23-4 ouvre le feu, puis un autre sur la gauche et enfin un bitube ZPU-30-2 de 30mm se joint à l'attaque. Des éclaire sortent des cannons.
-"La téte dans les épaules...passer trés bas et trés vite, c'est notre seul chance" songe le capitaine Mahagne. Tout à coup, une trainée blanche devant lui. C'est un "Strela" portable à guidage infrarouge. Il a du être tiré à l'epaule d'un fantassins et file droit vers l'avion du leader n°7.
-"Missile gauche" dit un pilote
-"On bouge pas" ordonne le capitaine Pacorel. Le propulseur du Sa-7 stoppe à environ 2 métre du n°7 et retombe au sol
"Objectif en visuel"
Soudain "Je suis touché. J'ai un voyant d'huile alumé" dit le lieutenant Bonnafoux. Il a resenti comme un choc dans la cellule, touché par un SA-7 qui n'a pas explosé, mais il a une alarme incendie sur son réacteur droit. Il tente de conserver sa place masi le jaguar ralentis et perd de l'altitude, il fini par ne plus voir ses équipier "il ne reste plus qu'a m'éjecter" songe t'il, mais le jaguar retrouve un peu de puissance, il décide donc de rentré et de sauver l'appareil, il largue ses charge aprés les avoir désactivée et fait 1/2 tours. Les autres la rage au ventre continuent leur route.
Il est 8h 49. Les jaguar approche à 1 minute de l'objectif.
es 5 biréacteur vire au cap 300 droit sur Al Jaber, toujours à trés faible hauteur. Mais là, en dessous, pas de trace d'habitation comme prévu. Ce n'est pas normal. Aucune trace non plus du terrain d'aviation et d'éventuels champignons de fumée noire provoqué par la vague de D-16 et des 6 premier jaguar qui les précèdent. Le capitaine Mahagne aperçoit le bout d'une des 2 pistes parrallèle orientées à 150/330 degrés et comprend, ils sont trop au sud.
-"Objectif d'opportunité" annonce alors Pacorel sur la fréquence. Les 2 premier monoplace vire sur la tranche, le 3eme tire tous droit, les pilotes jouent au chacun pour soi. Pendant ce temps la DCA irakienne continue de tirer. Les jaguar sont entouré de balle tracantes. Mahagne regarde à droite et à gauche, c'est un véritable barrage de feu autours de lui, "Là! Ce doit être un poste de commandement de division" pense t'il. Mais il est trops tard, volant trops bas et trops vite le pilote n'a pas le temps d'ajuster son tire. Devant lui se distinguent des masse sombres semi-enterrées dans le sble. Des blindés!
Le jeune capitaine tire sur son manche et largue ses 4 bombes de 250kg. Tel un minuscule poteau télégraphique, un missile SA-7 déchire le ciel sur son avant, bientot suivi d'un 2eme qui frole son l'aile gauche.
-"Touché, je suis touché" hurle le n°12, le capitaine hummel, instinctivement, son équipier en avant de lui, le capitaine Mahagne, se recroqueville dans son cockpit. Soudain le canopée éclate sous l'impact d'une balle, le pilote ressent un coup terrible à la t^te qui le rejette en arrière.
-"Je suis aveugle. c'est horrible" crie alain mahagne, qui par réflexe, tire sur le manche. Le phénomene ne dure que 3/4 secondes. La vision retrouvée, le jeune pilote s'aperçoit que sa visiére transparente part en morceaux et en arrache le maximum pour dégager son champ de vision. Sonné mais conscient, il reprend peu à peu ses esprits. "Putain que j'ai mal. J'ai l'impression que ma tête va exploser" se dit il. Malgré son mal de tête le pilote entreprend de coller à nouveau le relief à moins de 20pieds du sol.
-"Comment ça va Mamel?" demande Pacorel.
-"l'avion est instable, j'ai le réacteur droit en feu. Je coupe" repond t'il.
-C'est bon fonce vers la sortie".
A bord du biréacteur, le capitaine Mahagne ne dit rien. A l'extérieure tous est calme, il ne survole plus les force Irakiennes.
-"Oh, merde ! Je suis blessé" dit il en sentant un liquide chaud et poisseux dégouliner le long de son cou. La vérriére a été transpercée de part en part par une balle de Kalachnikov.
-"Charly. Je suis touché. J'ai un trou dans la tête et je pisse le sang" explique t'il à la radio tandis que l'avion file au cap 260 en P-A
-"Tu confirme charly" demande le commandant Mansion.
-"Je confirme, j'ai un trou dans la tête, je pisse le sang et je vais monter".
-"Non, Non !" reponde plusieur voix.
-"Charly, sort d'abort, crie le leader, le but 20 Charly, va vers la sortie".
Fébrilement le pilote blessé affiche le but 20 sur son GPS en direction de la frontiere saoudienne. Vitesse, 500kt. Puis il fait monter son avion au niveau 130, tous en larguant quelque leurres infrarouge. En arrivant au niveau 130, à cause des nuages, il décide de monter à 15000pieds.
-"Impossible d'afficher la base d'Al Ahsa sur ce satané GPS" s'exclame Mahagne. En effet ce dernier reste bloqué sur le point 23, celui de l'hippodrome de ravitaillement en vol.
-"charliy, tu en es où?" demande le leader.
-"Je suis stable au niveau 150. Je n'ai plus de calculateur. Il est bloqué sur le but 23, je voudrais qu'on me rassemble".
-"Ok, Charly, on va te rassembler" répond Pacorel, annonce moi une distance par rapport au but 23, et monte au 200 à cause des ravitailleurs".
Le pilote blessé s'exécute et brance son oxygéne en surpression pour compenser la perte de pressurisation.
-" Je suis un niveau 200, à 80nm du but" annoce t'il. A bord de l'E-3 Sentry de l'US Air Force, les controleurs de l'AWACS ne perdent rien non plus de ce qui se produit à plus basse altitude. Ils indiquent au Lieutenant Bonnafoux un cap pour rejoindre celui du Capitaine Hummel en difficulté, afin qu'il puisse ensemble rejoindre Jubail, la base US la plus proche. En quelque minute les 2 avion se rassemble, celui du catipaine Hummel traine derriere lui une épaisse fumée noir. L'avion touché par un SA-7 sous le réacteur droit est en mauvais états, des morceau de tole pendent sous le ventre et on peut voir quelques flamme sortire du réacteur droit.
-"Mon pauvre vieux, si tu voyais ton avion! Il est en feu ...".
-"Le tien aussi, pardi!" repond Hummel, "Ton moteur droit brule aussi!"
-"Je sais, j'ai coupé le droit et percuté l'extincteur, mais rien ne s'éteint..." dit Bonnafoux
Aussi éclopé l'un que l'autre, les deux jets survolent au ralenti le désert hostile, dégageant une forte chaleur, il represente des cible facile pour les tireurs de SA-7, mais heureusement ils traversent une sorte de couloir entre 2 concentration de force Irakiennes.
-"Charliy, j'ai contacté l'AWACS, tu es "clear" sur AL Ahsa en direct.." annoce un pilote.
-"Charly, passe un coup d'IFF mode 4 emergency" ordonne le leader "Jupiter 01".
-"Ok c'est fait!" ajoute Mahagne, "j'éspere ne pas avoir de vertiges en descente, sinon je m'éjecte"
Mahagne se traîne à 330kt afin que les autres le rassemble. Puis une autre voix s'exclame "Je suis touché aussi ! J'ai un dur à la profondeur. Je vais ma poser en longue finale". Il s'agit du lieutenant Christ. Son Jaguar à éte frappé à l'avant par des balles de 7,62 mm et a perdu une partis de ses commande de vol.
-"Recu, Jésus, reste calme" repond le leader.
C'est une hécatombe ! Ce sont désormais 4 chasseurs qui ont été touchés au cours de la même mission.
-"Largue des leurres infrarouge, Charliy, les autres te verrons mieux".
-"Il est à 11 heures Paco" indique une voix de pilote.
-"Charly, tiens le coup on arrive"
-"Ca va" rétorque Mahagne, de plus en plus engourdi par sa blessure
-"Tu me voit charly, sur ta droite" dit Pacorel
"Ouai, je me mets dans ton ailes. Tu me ramène au terrain". dit mahagne.
Pendant ce temps, sur une autre fréquence, la radio retransmet le priple des 2 autres Jaguar devenu monoréacteurs.
-Ou ça en est Bonaf?" demande Hummel.
-"Ca brûle toujours" retorque l'aillier, "Et toi?".
-"pareil, mon tableau de bord clignote de partous!" repond Hummel.
-"Vous devriez vous éjecter!" conseil un pilote
-"Non, Non, ça tient, on va ce poser à Jubail".
Le capitaine Mahagne, lui, en patrouille sérrée ne quitte pas son "mentor" des yeux. La descente vient de débuter à travers les nuages. Heureusement, la couche n'est pas épaisse. Mais un autre message, ce fait entendre : "Je suis en longue final, avec le manche en buté arriere. J'ai du mal à tenir l'avion. Je vais m'éjecter" lance Christ sur un ton désepéré.
-"Jésus tu y es presque. Essaie d'aller au bout" ajoute le commandant.
Cela fait 40 minutes que le capitaine mahagne a été touché. et puis, à la seconde, Pacorel annonce : "Charliy tu vois la piste, elle est à gauche. Tu vas sortir les élements et te poser". Mais le pilote a des difficultés à garder ses yeux ouvert. Pourtant progressivement, il distingue une bande noire, le taxiway. Les deux appareils en formation se présentent en vent arriére. Mahagne, malgré son mal de tête, sort le train et les volets, puis effectue un dernier virage pour s'alignier. Le touché des roues est parfait. Le Jaguar A-108 dégage la piste et roule vers le parking. La capitaine, n'a que la force de couper ses adour MK-102 avant de s'éffondrer le nez dans le cockpit. Une échelle est amenée. Déja une ambulance du service de santé est sur place. La vérriere traversé par la balle est ouverte, avant même qu'on n'extrais du cockpit, mahagne, le médecin prend son pouls pour s'asurrer que a brusque monté de tension provoquée par le stress ne lui cause pas plus de dommages que la balle qui lui a traverser le casque.
Mahagne s'en tirera avec 10 point de souture et une fracture légere du crane, les médecins supposerrent que la balle avait ricoché sur le crane du pilote, apres avoir traversé le casque. Si il avait volé 2 cm plus bas, il n'aurait rien eu, 2 cm plus haut il serait certainement mort. Mahagne sera le 1er blesser francais de la guerre du golfe. Les 2 autre jaguar de Bonnafoux et Hummel fortement endommagés se sont posés tranquillement à Jubail. A leur arrivée, les américain leur annonceront qu'en fait ils avaient survole le PC irakienl e mieux defendu de tout le koweit, et jamais eux-mêmes ne se seraient aventurés à si basse altitude sur cette zone!.
@+