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Accident à Montpellier
A 09h30, le Beechcraft King F-90 s'est ecrasé peu avant de toucher la piste.le Vol était au cours d’un test. Il y avait un instructeur à bord de l’appareil qui s’est écrasé dans l’étang de l’Or, tuant sur le coup les trois occupants : l’élève, l’instructeur et le testeur (Serge Chabaud).
Selon les premières constatations de la Préfecture de l’Hérault, l’appareil était en remise des gaz N-1 simulé quand il aurait décroché. Les enquêtes (judiciaires et techniques) devraient permettre d’établir les causes de cette apparente perte de contrôle. Il s’agit d’un exercice que Jean-Pierre aura pourtant supervisé des milliers de fois.
La grande famille de l'école Aéro-Pyrénées, fondée par Gérard Pic, perd une de ses légendes : il nous est impossible d’imaginer le nombre d’élèves pilotes qui sont passés «entre ses mains», une expérience qu’aucun d’entre eux ne pourra jamais oublier.
Photo exemple du BE90:
« Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, j'aurais pu être dedans. Voilà, c'est tout. » L'homme qui s'exprime, très choqué, était à bord du Beech-90 quelques instants avant son crash, hier matin à 9 h 37, aux abords de l'aéroport Fréjorgues de Montpellier.
Il venait de céder sa place à l'autre élève.
« Il s'agissait d'un exercice destiné à valider ses acquis. Il y a eu une mise à l'épreuve, l'avion a décroché dans le virage après la remise des gaz », explique Philippe Ramon, le directeur de cabinet du préfet Francis Idrac. L'appareil qui venait d'un aéro-club de Perpignan a fait un premier tour de piste, s'est posé puis a redécollé. Au second passage, il ne s'est pas posé, a simulé un incident technique au moment de l'atterrissage. Le pilote qui passait un brevet de qualification aurait coupé les gaz d'un moteur, avant de les remettre pour reprendre, en vain, de l'altitude.
C'était un vol test de qualification pour déterminer les aptitudes de l'élève, déjà confirmé puisque selon nos informations, il cumulait 350 heures de vol.
Les quatre plongeurs venus prêter main forte aux pompiers de sécurité de l'aéroport, ont trouvé les trois corps inanimés dans la carlingue qui reposait sur le ventre.
En témoignent le cockpit de l'appareil séparé du ventre et l'aile gauche arrachée tandis que l'aile droite et la queue ont été également très endommagées.
A 09h30, le Beechcraft King F-90 s'est ecrasé peu avant de toucher la piste.le Vol était au cours d’un test. Il y avait un instructeur à bord de l’appareil qui s’est écrasé dans l’étang de l’Or, tuant sur le coup les trois occupants : l’élève, l’instructeur et le testeur (Serge Chabaud).
Selon les premières constatations de la Préfecture de l’Hérault, l’appareil était en remise des gaz N-1 simulé quand il aurait décroché. Les enquêtes (judiciaires et techniques) devraient permettre d’établir les causes de cette apparente perte de contrôle. Il s’agit d’un exercice que Jean-Pierre aura pourtant supervisé des milliers de fois.
La grande famille de l'école Aéro-Pyrénées, fondée par Gérard Pic, perd une de ses légendes : il nous est impossible d’imaginer le nombre d’élèves pilotes qui sont passés «entre ses mains», une expérience qu’aucun d’entre eux ne pourra jamais oublier.
Photo exemple du BE90:
« Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, j'aurais pu être dedans. Voilà, c'est tout. » L'homme qui s'exprime, très choqué, était à bord du Beech-90 quelques instants avant son crash, hier matin à 9 h 37, aux abords de l'aéroport Fréjorgues de Montpellier.
Il venait de céder sa place à l'autre élève.
« Il s'agissait d'un exercice destiné à valider ses acquis. Il y a eu une mise à l'épreuve, l'avion a décroché dans le virage après la remise des gaz », explique Philippe Ramon, le directeur de cabinet du préfet Francis Idrac. L'appareil qui venait d'un aéro-club de Perpignan a fait un premier tour de piste, s'est posé puis a redécollé. Au second passage, il ne s'est pas posé, a simulé un incident technique au moment de l'atterrissage. Le pilote qui passait un brevet de qualification aurait coupé les gaz d'un moteur, avant de les remettre pour reprendre, en vain, de l'altitude.
C'était un vol test de qualification pour déterminer les aptitudes de l'élève, déjà confirmé puisque selon nos informations, il cumulait 350 heures de vol.
Les quatre plongeurs venus prêter main forte aux pompiers de sécurité de l'aéroport, ont trouvé les trois corps inanimés dans la carlingue qui reposait sur le ventre.
En témoignent le cockpit de l'appareil séparé du ventre et l'aile gauche arrachée tandis que l'aile droite et la queue ont été également très endommagées.
