Quelle journée !
Tout a commencé pour moi vers 10h, heure à laquelle j'ai récupéré Thomas/Aero à la porte de Pantin. Puis cap sur Pontoise, où nous arrivons vers 11 heures, parmi les premiers, puisque, en plus de François/Francesco présent très tôt, n'est arrivé qu'un équipage : Pierre/Pierre et Alexis/Alexoom, dans le seul avion RG de l'expédition.
François nous montre la salle de briefing, où la tableau blanc est déjà rempli d'indications et de consignes pour la nav vers Le Bourget, et la collation qu'il a apportée : boissons, Mars, Kit Kat etc. Sympa !
Je repars à mon aéroclub, sur la même plateforme, avec Thomas et Florent, pour prendre mon avion, et au moment d'enregistrer mon vol au départ, l'ordinateur me dit : "Expérience récente sur la machine insuffisante". Ha... En fait, j'ai fait du Cessna 172 dans les trois derniers vols, mais pas sur une machine du club. J'attends que le chef pilote rentre de son vol d'instruction, je le chope dès sa sortie de l'avion, lui explique en lui montrant le carnet de vol, et il me dit que tant que j'ai de l'expérience sur 172 dans les trois derniers mois, c'est tout bon. Ouf !
On prend l'avion et on rejoint les autres sur le parking tour, qui s'est bien rempli, puisque 5 autres avions sont arrivés. Et là, je dois remercier Yoyo et Toto pour leur retard, grâce à eux, je n'ai pas été le dernier avion arrivé sur le parking de rassemblement (ce qui aurait été un peu la honte, puisque mon aéroclub n'est qu'à 500 mètres de là...)
François nous fait un briefing super pro, carré et précis, et nous distribue un nécessaire de nav avec cartes VAC de Pontoise et du Bourget, du transit, extrait de la carte 250 000e Région parisienne... Et même un log de nav ! Bref, super organisé le Francesco !
Embarquement dans les avions, et on met en route pour respecter nos horaires de décollage. Je pars le dernier, avec Francesco à ma droite qui surveille (ya pas intérêt à ce que je merde le transit ! :-) ) et Thomas en place arrière. Florent, qui devait venir dans mon Cessna, est parti avec Matthieu pour que ce dernier ne soit pas seul dans son PA28 (et en effet, c'est pas plus mal d'être au moins deux pilotes par avion).
Décollage en 23, et virage à gauche pour intecepter la radiale 135 du VOR de Pontoise. On passe avec Le Bourget Tour avant d'arriver à W1, premier point de report du transit. Arrivé à l'échangeur d'Herblay, virage gauche sur la radiale 091 du VOR du Bourget. Passage entre l'hippodrome et le lac d'Enghien (pardon, le "petit étang", comme dit François :-) ), deux repères immanquables, et arrivée suyr W2, beau repère aussi avec cette forêt d'immeuble. Avant qu'on arrivé sur W2, la contrôleuse du Bourget nous demander de nous reporter verticale du seuil de piste 27... sur laquelle on doit se poser... Ca va faire une vent arrière/base un peu bizarre, ça, mais bon...
Je m'inquiète un peu de voir arriver le seuil de piste 27 à toute vitesse, et de ne pas avoir de consigne d'intégration pour la suite, parce que Roissy est tout à côté devant, mais juste avant qu'on arrive verticale du seuil, la contrôleuse nous demander si on a visuel d'un trafic en finale 27. "Visuel sur la finale !" Et elle nous demande de rappeler en dernier virage 27 derrière le trafic, en fonction de la turbulence de sillage. Le trafic en question est un jet, alors je ralentit le Cessna tout en faisant une jolie boucle pour laisser de l'espacement entre lui et nous, et arriver en finale sans trop survoler la zone urbanisée.
Atterrissage en 27, on dégage, et la contrôleuse nous demande de suivre le "Flico" (phonétiquement !). J'hésite un peu, me demandant si je dis aussi "Flico" ou si je prononce "Flyco" normalement, à l'anglaise. Je me décide pour la deuxième solution, et on suit le truc jaune jusqu'au parking de l'escale de Dugny, côté militaire, où nous attendent les 7 autres avions, deux des avions ayant déclaré forfait cause météo.
On nous fait entrer dans le très accueillant salon VIP, où certains JA s'installent tout de suite dans les fauteuils en cuir, puis on monte dans le car (d'où j'ai envoyé un message sur le forum) qui nous conduit au Musée de l'Air par le voie la plus longue, c'est à dire en faisait le tour de l'aéroport. Dans la hall des jets militaires, présentation de l'ANORAA, de ses activités, et de Jeunes Ailes par François et Julien. Puis on se sépare en plusieurs groupes pour une rapide visite de quelques salles du musée. Et c'est déjà l'heure de reprendre le car pour retourner au parking avions.
Briefing départ par François, puis encore des photos devant les avions, et mises en route successives pour respecter les horaires. On se marre bien en voyant le Tecnam de Yoyo et Toto faire un 180° sur un taxiway ! :-) Encore une fois, mon, Cessna part le dernier, en ayant perdu un pax (François) et en en ayant gagné deux autres (Alexis et Florent). Long roulage du parking au seuil de piste, via les taxiway U2 et Alpha, en traversant la piste 03-21, puis via les taxiways C2, C22, W2 et W3? puis en traversant la piste 27, puis via le taxiway Bravo. Ouf, on est arrivé au seuil 25 !
Décollage, prise de cap vers W2, virage droite, arrivée sur W1, on quitte Le Bourget en les remerciant chaleureusement pour leur accueil. Et c'est déjà Pontoise, où on atterrit en 30 et on le roulage est presque aussi compliqué qu'au Bourget (Taxiways Golf, J1 et Juliet, puis traversée de la piste 23, qu'on remonte avant de traverser la piste 30, puis taxiway Bravo).
Après avoir rempli les papiers et payé, on se sépare en deux équipage voitures pour prendre la route de Paris. Plusieurs JA ont un train à prendre à la gare de Lyon 21h, puis 21h30, et puis non finalement c'est 21h50, et un autre à la gare Montparnasse à 22h. Et il faut trouver le temps de dîner avant ça. Arrivés près de la gare de Lyon, après plusieurs échecs (trouver un resto ouvert le 8 mai, c'est pas évident), on finit par dénicher une pizzeria où nous rejoignent les autres (11 JA au total).
A peine la pizza terminée, je fonce avec Thomas déposer Alexis à la gare Montparnasse, pendant que d'autres filent prendre leur TGV à la gare de Lyon. Puis les parisiens se retrouvent dans un bar pour finir la soirée. Et c'est vers 23h30 qu'on se sépare, plus de 12 heures après notre arrivée à Pontoise.
C'était vraiment une belle journée, une chance de pouvoir se poser au Bourget en VFR (et sans avoir de taxe astronomique à payer). Merci et Bravo à François pour cette super organisation. Il y a passé beaucoup de temps, mais le résultat de ce travail était visible par tous ! Et en espérant qu'on a donné une bonne image de JA et des pilotes en général, et que la réussite de l'opération rendra plus facile l'organisation de la prochaine journée au Bourget !
(Mes photos à venir en début de semaine prochaine, j'ai laissé mon câble en Angleterre...)
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où les moteurs à piston tournait à peine à 3m en plus 
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