Voila, en terminale S cette année je fais face à un cruel dilemme : l'orientation post-bac je m'explique :
Je voulais à la base faire une classe prépa standard, MPSI de préférence, de façon à tenter ma chance à l'ENAC EPL/S en maths sup', puis de retenter le concours en maths spé en cas d'échec (probable) avec les KD air france en bonus, plus le lot habituel de concours du taupin moyen. J'avais notamment en tête le projet de tenter Supaéro si je butais vraiment sur les concours PL, jusqu'à ce que j'apprenne que cette magnifique école fait partie de la banque Mines Ponts (no comment...).
Il se trouve cependant qu'à part Supaéro, l'ENSICA, l'ENAC et quelques autres, il n'existe que peu d'écoles d'ingénieurs post-prépa (et donc soumises à la lotterie des concours, d'autant plus qu'il s'agit d'excellentes écoles) proposant une réelle spécialisation aéronautique. Or il se trouve que mon intérêt pour l'informatique, le bâtiment ou la chimie (autant de spécialisations où les écoles sont légions) se situe à des années lumières de celui que je cultive pour l'aéronautique.
il m'est donc récemment venu à l'esprit une autre option : intégrer une école d'ingé aéronautiques directement après le bac, à savoir l'ESTACA ou l'IPSA, ce qui donne l'assurance de ne pas se retouver dans une filière que l'on ne souhaite pas intégrer.
Deux détails à souligner cependant :
Premièrement, ces deux écoles sont privées et donc CHERES (environ 6000 euros par an pour les seuls frais de scolarité). Ma première question, s'adressant à des potentiels élèves ou anciens élèves est donc : la formation proposée par ces deux écoles est-elle réellement de qualité, ou tout du moins à la hauteur du lourd investissement qui est loin d'être à la portée de tout le monde ? Cas particulier de l'ESTACA qui n'est pas une école aéronautique à part entière : est-on certain de pouvoir décrocher la filière aéronautique (ou au moins espace) sans être relégué à l'automobile parce qu'on est pas major de promo?
Deuxième chose et pas des moindres : mon objectif prioritaire reste l'intégration de l'ENAC EPl ou des cadets. Je veux réellement être pilote et ne désire sacrifier aucune chance pour atteindre cet objectif en vue d'une éventuelle formation "de secours". Ma question est donc : a t-on autant de chance d'intégrer les formations de pilote en suivant une prépa intégrée où le programme (notamment en maths physique) n'est pas le même que celui d'une prépa classique?
Merci d'avance pour vos réponses !