Il y a 2 semaines, il y avait une course Red Bull à Londres.

Sur un forum US que je fréquente, je viens de tomber sur le récit d'un des pilotes, Mike Goulian:
http://www.airshowbuzz.com/forums/index.php?showtopic=3335&st=0#entry73052

C'est assez intéressant de voir comment ils abordent la course et quelles sont les difficultés.
Voilà ce que ca donne vu de dedans (ici, à l'entrainement):
http://mikegoulian.com/news-category/extreme-flying-cockpit-view-london

Encore plus intéressant ... en course le dimanche, Mike Goulian a percuté un pilote.
C'est l'occasion pour lui d'expliquer les cas de figure où ca arrive, et comment y faire face.
Lui a eu "le pire cas" selon lui, avec un morceau qui reste accroché à l'aile
Sa réaction a été exemplaire (pourtant comme il dit "It sounds pretty methodical as I sit here and write this but in reality, it is only instinct and experience that gets you out of a situation like that.") et la vidéo est IMPRESSIONNANTE:
http://mikegoulian.com/news-category/pylon-hit-london-red-bull-air-race


PS: sur la même page (plus haut), il y a aussi un tas d'infos sur le "tuning" des avions !!

Julien Robin a écrit:
Encore plus intéressant ... en course le dimanche, Mike Goulian a percuté un pilote.

Euh... c'est pas un pilone???

C'est vraiment des jobards !!!

"[...]doing it super fast and super safe." Dixit Goulian. Mouais.

oups si, j'ai fourché !

Ils volent bas, mais quand même !
et puis c'est pas très fairplay comme méthode pour éliminer la concurrence !

Comme quoi, ces pylones (avec un Y pylone les gars!), même en baudruche, sont asser dangeureux, surtout pour ces avions.

Non seulement, j'ai l'impression qu'à l'explosion, le mouvement d'air déséquilibre l'avion, mais en plus sur ces machines particulieres, la moindre dégradation du profil est catastrophique.
J'ai souvenir du récit d'un pilote de CAP 231EX, du genre cador, qui expliquait qu'il evitait la pluie comme la petite vérole. Pourtant, son avion et son hélice sont en métal, et son cockpit est fermé... oui mais. Mais la pluie, ça modifie le profil, et selon lui, par temps de pluie, la vitesse de décrochage grimpe vertigineusement.

Donc, si la pluie peu modifier à ce point l'aérodynamique de ces avions, un bout de baudruche... sur une seul aile... à quelques pieds du sol... pas glop pas glop!

Guillaume

guillaume gardien a écrit:Non seulement, j'ai l'impression qu'à l'explosion, le mouvement d'air déséquilibre l'avion, mais en plus sur ces machines particulieres, la moindre dégradation du profil est catastrophique.

Oui effectivement.
Comme il l'explique, Mike Goulian s'est retrouvé dans le "pire cas" (selon lui) où l'aile heurte le pylone et un morceau reste accroché. Ca lui fait une belle trainée asymétrique, et surement un bon paquet de portance en moins ...
Sur la vidéo, on voit aussi qu'il amplifie son virage pour se débarasser du maudit morceau de pylone (et du coup, il se récupère quand même bien bas !) !

guillaume gardien a écrit:J'ai souvenir du récit d'un pilote de CAP 231EX, du genre cador, qui expliquait qu'il evitait la pluie comme la petite vérole.

Oui, c'est souvent le cas avec les avions qui ont des profils d'aile "critiques".
Et pas besoin d'aller chercher des avions de voltige pour ca. Même dans nos avions de club, ca peut être le cas ... Le DA20 est concerné, par exemple !