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Derriere ce titre un peu pompeux, je vais tenter, avec l’aide d’autres personnes si elles le veulent, d’éclairer les jeunes pilotes qui se questionnent au sujet de la voltige, cette discipline qui intrigue et qui donne généralement envie d’en savoir plus.
Je tiens a noter que je ne suis pas expert en la matiere, loin de la, mais je souhaite simplement faire partager une partie assez méconnue de l’aviation.
Beaucoup ont déja eu l’occasion de suivre les évolutions d’un avion effectuant toutes sortes de figures au dessus de leur tete, que ce soit lors d’un meeting ou bien sur l’axe de leur terrain avec l’avion de voltige local.
Les jeunes brevetés se voient parfois offert un vol dit de “mise en garde / voltige”, sur Cap 10 ou CR100 ou équivalent. (Je ne parlerai pas des mises en garde en elles-memes, c’est un autre sujet). D’autres ont l’opportunité d’un bapteme voltige, lors d’une JPO par exemple, ou tout simplement car leur club dispose d’un avion de voltige.
On se pose alors de nombreuses questions (du moins celles que je me suis posé au début sont ) :
Qu’apporte de plus la voltige? Est-ce seulement le plaisir de se retourner dans tous les sens? Les facteurs de charge ne sont-ils pas dangereux pour la santé (je ne veux pas déclencher un débat la dessus, modérez-vous)? Sont-ils douloureux? Etc ...
J’aimerais souligner le fait que la voltige n’a rien d’élitiste, j’ai en partie contribuer a laisser passer l’idée que les voltigeurs se sentent supérieurs, or c’est évidemment faux.
Je pense que tout passe par la modestie, comme d’autres disciplines (le vol a voile en particulier, et parfois l’aviation en elle-meme) la voltige s’apprend par l’écoute, la remise en question, et ... avec l’aide des autres. On regarde, on apprend des autres, on conseille ensuite si on le peut, entraide.
Ce n’est malheureusement pas toujours comme ca, mais c’est ce qu’on s’efforce de faire.
La voltige, est-ce douloureux? A-t-on des chances d’etre malade en vol?
C’est sans doute le plus gros frein au départ, avec celui financier. Je ne peux pas dire que la voltige n’est pas quelque chose de douloureux, les facteurs de charge sont assez inhabituels, surtout au début, pas toujours super agréable d’etre pendu dans les bretelles ou bien compressé contre son siege, mais rien d’insurmontable, pour certains ca devient meme un plaisir ! Bon je parle d’un petit domaine de vol et durant un court instant, a 10G c’est sans doute une autre histoire ...
A mon sens, il ne faut pas angoisser de ca, lors de mon premier vol en voltige (en passager), je ne m’étais pas vraiment préparé aux effets des facteurs de charge. Lors d’accélérations positives (la majorité des figures) la sang descend dans la partie inférieure du corp, et on arrive rapidement a une perte partielle ou totale de la vision. La premiere fois, on ne se rend généralement pas compte de ce qui se passe. On essaie de lire la badin, et on s’appercoit qu’on ne peut le distinguer ...
On apprend finalement a controler ces effets, en compressant le bas de son corp par exemple (fessiers, cuisses), et aider le sang a rester dans la partie supérieure du corp. Je pense que c’est plus une question d’habitude, et il n’est pas facile d’y penser au moment de la figure si quelqu’un ne nous le rappelle pas a coté.
Bref, les G vous les subissez lors d’un virage serré, c’est simplement plus marqué en voltige.
Concernant le vol en lui-meme, qu’apporte la voltige?
Ca c’est assez subjectif, pour ma part je dirai que d’un coté c’est la découverte d’un domaine habituellement inaccessible, au début motivé par l’envie de sensations fortes, puis finalement l’envie de dompter ce vol, répété plusieurs fois au sol, réglé et précis, qui doit respecter des regles bien précises. Faire de belles figures propres, une boucle bien ronde, un tonneau bien axé, etc ... en quelque sorte l’avis d’apprendre et d’aller plus loin que le simple pilotage lors d’une nav. Pour ma part, apres le PPL, l’envie de continuer a apprendre a été ma principale motivation, mais ce n’est peut-etre pas celle des autres voltigeurs.
On découvre un autre pilotage, ou tout doit etre calculé, une vitesse bien précise au départ de la figure, les bonnes actions et surtout bien dosées, au bon moment, etc ... un pilotage plus fin en quelque sorte.
Ca apporte une part de reve, la voltige c’est assez “magique” ...
Répétition du programme (au passage, il s'agit de Francois (F-GMRG)) :
D’autre part , et meme si ce n’est pas le but premier, la voltige permet d’apprendre a mieux maitriser son avion. Non pas que les voltigeurs soient invincibles, mais savoir stopper une vrille n’est pas inutile. On voit ca entre autres lors des mises en garde, que je ne peux que vous conseiller de faire.
On n’en parle pas souvent, mais pourtant je trouve que ca a son importance, l’avion que l’on pilote (Cap 10, CR100, Extra 200, Joker (hein Remy
), etc ...) est souvent plus agréable a piloter, avec du caractere, etc ...
Surtout quand on sort tout droit d’une formation sur Cessna 150 (au fond je l’aime bien cet avion ...).
Pour ceux qui n’ont jamais fait du train classique, c’est l’occasion d’apprendre, de travailler ses atterrissages, etc ...
On a beaucoup plus l’impression de piloter son avion, tout est axé la dessus, le pilotage a l’état pur.
Puis pour ceux qui veulent vraiment s’y mettre, c’est tout simplement l’entrée dans le monde des voltigeurs, la découverte des compétitions, amicales ou officielles. Attention, compétition ne veut pas dire concours et concurrence... C’est surtout l’occasion de faire une belle nav en Cap 10, pour se retrouver sur un terrain a l’autre bout de la France, a partager d’agréables moments et expériences avec d’autres pilotes.
On n’est pas obligé de les faire, mais la plupart des pilotes (vous confirmez? ) qui souhaitent continuer ensuite vers des monoplaces passent les classiques étapes : 1er cycle : Coupe Espoir, note supérieure a 7.5/10 (ou 7/10? Je ne sais plus) -> 2eme cycle : Coupe Desavois (Promotion), avec une note supérieure a 7.5/10 -> Coupe National Biplace (CF2) et note supérieure a 7 -> Lacher monoplace et poursuite vers les compets Advanced (le nom a changé .... élite peut-etre?), Doret (Excellence) et Unlimited.
On peut faire deux niveaux de compétitions dans la meme année, mais habituellement on stagne au niveau National Biplace, le temps d’acquérir l’expérience nécessaire pour passer sur monoplace. La marche entre le Cap 10 et le 231 ou 232 est assez grande.
Ambiance compet (ca date !! ) avec Remy et Louis :
Enfin tout ca reste de la théorie, chacun fait a son rythme comme il le souhaite, pour ma part tout a commencé lors de mon bapteme voltige, en planeur (MDM-1 Fox) ... j’ai commencé la voltige il y a 3 ans, tout doucement, puis premiere compet amicale (donc non officielle) avec instructeur a coté l’an dernier (Coupe des Prunaux (concombres ... pour les intimes, n’est-ce pas Francois?
). Le lacher pour bientot. Tout ca pour dire que si votre objectif est de vous faire plaisir en prenant votre temps, c’est tout a fait fesable. Si au contraire vous souhaitez évoluer rapidement, vous pouvez faire des stages voltiges, la plupart des clubs en proposent, et c’est assez utile dans la mesure ou peu de terrains ne disposent d’avions de voltige ... ce qui vous obligent a vous déplacer ...
Concernant le Bapteme de l’air, ca dépend de vos attentes, vos envies, etc ...
C’est a dire que c’est réellement vous qui décidez de quoi faire. N’ayez aucune crainte, vous volerez a votre rythme. Le mieux, a mon sens, et de plannifier le vol plutot que de le faire dans le cadre d’une JPO par exemple. Histoire d’avoir le temps de discuter avec l’instructeur, de savoir ce que vous ferez, si vous piloterez ou non, etc ...
La plupart du temps, les premiers vols se limitent a quelques figures “positives”, boucles, vrilles, tonneaux, etc ... Si vous vous sentez bien a l’issue, vous effecturez peut-etre quelques figures plus avancées ...
Les pilotes malades sont assez rares, mais ca arrive, il n’y a pas trop de soucis a se faire tout de meme. Si vous vous sentez bien lors de vols de mania avec votre DR400, ca devrait aller en voltige, encore une fois n’hésitez pas a en parler a l’instructeur, il saura vous conseiller et vous rassurer.
Et quelques photos pour illustrer tout ca :
Juges et secrétaires de juge au travail :
Concentration pré-vol (on y croirait, enfin ... presque hein Francois !! )
Les compets, c'est aussi (et surtout) ca :
Nav en Cap 10, accompagné d'un horrible avion venant de Pau
(faites quelque chose, il est vraiment moche !) et du magnifique 232 du meme club :
Vol dos en Cap 10 :
Moment important : L'instructeur donne tous les détails du vol, ce qu'il attend, etc ...
Faites super attention aux compets dans le Sud (a noter qu'il est déja arrivé d'avoir un beau soleil dans le Nord ...) ... ca laisse des marques ! (et oui c'est moi !)
PS : Voltigeurs ou non, n'hésitez pas a compléter ou corriger mon post ...
Bons vols !
Je tiens a noter que je ne suis pas expert en la matiere, loin de la, mais je souhaite simplement faire partager une partie assez méconnue de l’aviation.
Beaucoup ont déja eu l’occasion de suivre les évolutions d’un avion effectuant toutes sortes de figures au dessus de leur tete, que ce soit lors d’un meeting ou bien sur l’axe de leur terrain avec l’avion de voltige local.
Les jeunes brevetés se voient parfois offert un vol dit de “mise en garde / voltige”, sur Cap 10 ou CR100 ou équivalent. (Je ne parlerai pas des mises en garde en elles-memes, c’est un autre sujet). D’autres ont l’opportunité d’un bapteme voltige, lors d’une JPO par exemple, ou tout simplement car leur club dispose d’un avion de voltige.
On se pose alors de nombreuses questions (du moins celles que je me suis posé au début sont ) :
Qu’apporte de plus la voltige? Est-ce seulement le plaisir de se retourner dans tous les sens? Les facteurs de charge ne sont-ils pas dangereux pour la santé (je ne veux pas déclencher un débat la dessus, modérez-vous)? Sont-ils douloureux? Etc ...
J’aimerais souligner le fait que la voltige n’a rien d’élitiste, j’ai en partie contribuer a laisser passer l’idée que les voltigeurs se sentent supérieurs, or c’est évidemment faux.
Je pense que tout passe par la modestie, comme d’autres disciplines (le vol a voile en particulier, et parfois l’aviation en elle-meme) la voltige s’apprend par l’écoute, la remise en question, et ... avec l’aide des autres. On regarde, on apprend des autres, on conseille ensuite si on le peut, entraide.
Ce n’est malheureusement pas toujours comme ca, mais c’est ce qu’on s’efforce de faire.
La voltige, est-ce douloureux? A-t-on des chances d’etre malade en vol?
C’est sans doute le plus gros frein au départ, avec celui financier. Je ne peux pas dire que la voltige n’est pas quelque chose de douloureux, les facteurs de charge sont assez inhabituels, surtout au début, pas toujours super agréable d’etre pendu dans les bretelles ou bien compressé contre son siege, mais rien d’insurmontable, pour certains ca devient meme un plaisir ! Bon je parle d’un petit domaine de vol et durant un court instant, a 10G c’est sans doute une autre histoire ...
A mon sens, il ne faut pas angoisser de ca, lors de mon premier vol en voltige (en passager), je ne m’étais pas vraiment préparé aux effets des facteurs de charge. Lors d’accélérations positives (la majorité des figures) la sang descend dans la partie inférieure du corp, et on arrive rapidement a une perte partielle ou totale de la vision. La premiere fois, on ne se rend généralement pas compte de ce qui se passe. On essaie de lire la badin, et on s’appercoit qu’on ne peut le distinguer ...
On apprend finalement a controler ces effets, en compressant le bas de son corp par exemple (fessiers, cuisses), et aider le sang a rester dans la partie supérieure du corp. Je pense que c’est plus une question d’habitude, et il n’est pas facile d’y penser au moment de la figure si quelqu’un ne nous le rappelle pas a coté.
Bref, les G vous les subissez lors d’un virage serré, c’est simplement plus marqué en voltige.
Concernant le vol en lui-meme, qu’apporte la voltige?
Ca c’est assez subjectif, pour ma part je dirai que d’un coté c’est la découverte d’un domaine habituellement inaccessible, au début motivé par l’envie de sensations fortes, puis finalement l’envie de dompter ce vol, répété plusieurs fois au sol, réglé et précis, qui doit respecter des regles bien précises. Faire de belles figures propres, une boucle bien ronde, un tonneau bien axé, etc ... en quelque sorte l’avis d’apprendre et d’aller plus loin que le simple pilotage lors d’une nav. Pour ma part, apres le PPL, l’envie de continuer a apprendre a été ma principale motivation, mais ce n’est peut-etre pas celle des autres voltigeurs.
On découvre un autre pilotage, ou tout doit etre calculé, une vitesse bien précise au départ de la figure, les bonnes actions et surtout bien dosées, au bon moment, etc ... un pilotage plus fin en quelque sorte.
Ca apporte une part de reve, la voltige c’est assez “magique” ...
Répétition du programme (au passage, il s'agit de Francois (F-GMRG)) :
D’autre part , et meme si ce n’est pas le but premier, la voltige permet d’apprendre a mieux maitriser son avion. Non pas que les voltigeurs soient invincibles, mais savoir stopper une vrille n’est pas inutile. On voit ca entre autres lors des mises en garde, que je ne peux que vous conseiller de faire.
On n’en parle pas souvent, mais pourtant je trouve que ca a son importance, l’avion que l’on pilote (Cap 10, CR100, Extra 200, Joker (hein Remy
), etc ...) est souvent plus agréable a piloter, avec du caractere, etc ...Surtout quand on sort tout droit d’une formation sur Cessna 150 (au fond je l’aime bien cet avion ...).
Pour ceux qui n’ont jamais fait du train classique, c’est l’occasion d’apprendre, de travailler ses atterrissages, etc ...
On a beaucoup plus l’impression de piloter son avion, tout est axé la dessus, le pilotage a l’état pur.
Puis pour ceux qui veulent vraiment s’y mettre, c’est tout simplement l’entrée dans le monde des voltigeurs, la découverte des compétitions, amicales ou officielles. Attention, compétition ne veut pas dire concours et concurrence... C’est surtout l’occasion de faire une belle nav en Cap 10, pour se retrouver sur un terrain a l’autre bout de la France, a partager d’agréables moments et expériences avec d’autres pilotes.
On n’est pas obligé de les faire, mais la plupart des pilotes (vous confirmez? ) qui souhaitent continuer ensuite vers des monoplaces passent les classiques étapes : 1er cycle : Coupe Espoir, note supérieure a 7.5/10 (ou 7/10? Je ne sais plus) -> 2eme cycle : Coupe Desavois (Promotion), avec une note supérieure a 7.5/10 -> Coupe National Biplace (CF2) et note supérieure a 7 -> Lacher monoplace et poursuite vers les compets Advanced (le nom a changé .... élite peut-etre?), Doret (Excellence) et Unlimited.
On peut faire deux niveaux de compétitions dans la meme année, mais habituellement on stagne au niveau National Biplace, le temps d’acquérir l’expérience nécessaire pour passer sur monoplace. La marche entre le Cap 10 et le 231 ou 232 est assez grande.
Ambiance compet (ca date !! ) avec Remy et Louis :
Enfin tout ca reste de la théorie, chacun fait a son rythme comme il le souhaite, pour ma part tout a commencé lors de mon bapteme voltige, en planeur (MDM-1 Fox) ... j’ai commencé la voltige il y a 3 ans, tout doucement, puis premiere compet amicale (donc non officielle) avec instructeur a coté l’an dernier (Coupe des Prunaux (concombres ... pour les intimes, n’est-ce pas Francois?
). Le lacher pour bientot. Tout ca pour dire que si votre objectif est de vous faire plaisir en prenant votre temps, c’est tout a fait fesable. Si au contraire vous souhaitez évoluer rapidement, vous pouvez faire des stages voltiges, la plupart des clubs en proposent, et c’est assez utile dans la mesure ou peu de terrains ne disposent d’avions de voltige ... ce qui vous obligent a vous déplacer ...Concernant le Bapteme de l’air, ca dépend de vos attentes, vos envies, etc ...
C’est a dire que c’est réellement vous qui décidez de quoi faire. N’ayez aucune crainte, vous volerez a votre rythme. Le mieux, a mon sens, et de plannifier le vol plutot que de le faire dans le cadre d’une JPO par exemple. Histoire d’avoir le temps de discuter avec l’instructeur, de savoir ce que vous ferez, si vous piloterez ou non, etc ...
La plupart du temps, les premiers vols se limitent a quelques figures “positives”, boucles, vrilles, tonneaux, etc ... Si vous vous sentez bien a l’issue, vous effecturez peut-etre quelques figures plus avancées ...
Les pilotes malades sont assez rares, mais ca arrive, il n’y a pas trop de soucis a se faire tout de meme. Si vous vous sentez bien lors de vols de mania avec votre DR400, ca devrait aller en voltige, encore une fois n’hésitez pas a en parler a l’instructeur, il saura vous conseiller et vous rassurer.
Et quelques photos pour illustrer tout ca :
Juges et secrétaires de juge au travail :
Concentration pré-vol (on y croirait, enfin ... presque
hein Francois !! )Les compets, c'est aussi (et surtout) ca :
Nav en Cap 10, accompagné d'un horrible avion venant de Pau
(faites quelque chose, il est vraiment moche !) et du magnifique 232 du meme club :Vol dos en Cap 10 :
Moment important : L'instructeur donne tous les détails du vol, ce qu'il attend, etc ...
Faites super attention aux compets dans le Sud (a noter qu'il est déja arrivé d'avoir un beau soleil dans le Nord ...) ... ca laisse des marques !
(et oui c'est moi !)PS : Voltigeurs ou non, n'hésitez pas a compléter ou corriger mon post ...
Bons vols !
mais j'ai peur d'être malade.... J'ai fais de la voltige en STAMPE je n'ai pas eu de souci mais en extra200 ça doit être vraiment différent.. Enfin ce qui est sûr c'est que je compte bien essaié :p
