Une foi brêlé dans le baquet, j'ai eu le droit à un briefing, nécessaire pour l'obtention de l'équivalence VP (le cap20 est équipé d'une hélice à pas variable.)
L'instructeur me fait un rappel sur les vitesses de l'avion qui ne sont pas très difficile à mémoriser puisque se sont les même que sur le Cap10.
Je ferme la verrière, met je moteur en route, puis quitte le parking destination le point d'arrêt 05 de Nangis.
Le roulage n'est pas très agréable, la roulette non conjuguée rend l'avion difficile à taxier et l'attitude fortement cabrée de l'avion rend la visibilité délicate. De plus l'hélice qui bat les rayons du soleil me fait un effet de stroboscope à me faire mal au crâne. Mes mains et mes jambes tremblantes par l'excitation n'améliorent en rien le problème.
Après toutes les check et vérifications d'usage, l'avion est prêt à décoller et moi aussi.
Je m'aligne et je décolle F-XX
la mise des gaz est brutale et on sent tout de suite qu'il va falloir apprendre à dompter la bête.
Après le pallier ,je règle le moteur, 23 pouces et 2500Rpm puis je trime l'avion pour monter a 155km/h, et là ça monte fort, très fort même !
Bon c'est pas non plus un cap 232 avec 300 ch. !!! Mais on voit tout de suite le contraste avec le cap10.
Arrivé sur l'axe, une petite mise dos de sécurité (je ne suis pas passé au travers de la verrière, ouf!!), une boucle et un tonneau plus tard j'exécute l'enchaînement 1er cycle. On m'avait prévenu, c'est plus facile qu'avec le cap10!
Les retournements simples et sous 45° passent tout seul, et on pourrait enchaîner les rotations si on le voulait.
Un petit renversement à droite pour vérifier que ça passe tout seul aussi puis je rentre à la maison.
En vent arrière, il faut perdre rapidement de la vitesse car ici on n’a pas de volets.
Je m'annonce en final et là je m'aperçoit que je ne vois pas la piste.
Il faudra patienter d'arriver au seuil de piste pour que je me rende compte que je suis bien aligné et décide de poser.
Même si mon instructeur me rappel tout le temps que le vol n'est pas terminé tant que l'avion n'est pas sous le hangar, je vais vous épargner cette dernière partie du vol .
Le lâcher monoplace est vraiment un moment très fort, bien plus qu'un lâché sur une machine biplace, car là on découvre la machine tout seul et on a pas le droit à l'erreur.
J'essaierais de faire une petite vidéo "aboard" quand je serais plus perfectionné sur la machine
Max'