Francesco a écrit:je pense, mettre plus ou moins la croix sur 2 ou 3 ans et pouvoir profiter de tout après, que de s'emmerder toute sa vie à faire un truc qui ne nous intéresse pas vraiment, car on a pas voulu se fatiguer en étant jeune.
Ca je suis totalement d'accord, ce n'est pas forcément facile mais ca en vaut sérieusement le coup quand c'est vraiment ce que l'on veut faire. Et la motivation contribue a la réussite je pense (ou plutot la démotivation contribue a l'échec).
Francesco a écrit:Et pour terminer, GC232, je ne sais pas où tu étais en prépa
Ben j'étais en prépa intégrée a l'Insa de Toulouse, ce qui est en toute logique sencé etre moins difficile qu'une prépa classique (programmes un poil allégés par endroit, et ambiance "école" ...), mais quand je lis le message de Yocool26, je me dis que c'est peut-etre propre aux Insa alors le stress, car chez nous il était bien présent ...
Je me demande aussi si le fait d'etre en prépa intégrée n'est pas a double tranchant, avec une a deux soirées organisées en plein centre du campus, une centaine d'assos qui va du ciné en VO gratuit en amphi, aux sorties ski tous les week-ends, etc ... difficile de résister, et s'abstenir accentue le fait de se sentir enfermé a bosser.
Enfin ...
On s'est tous mis d'accord, la prépa, si vous etes motivés et que c'est ce qui correspond a vos projets professionnels, alors foncez, meme a 10 de moyenne en terminale, c'est fesable (enfin faut bosser dur et ne jamais relaché ni baisser les bras .. ca ne vient pas tout seul quoi), par contre si vous hésitez, regardez aussi les alternatives ... il y en a.
Un des points que je trouvais le plus dur, c'était de bosser comme un fou (il n'y a pas d'autre mot), avec des résultats ridicules, a force ca finit par casser le moral, a stresser, et a faire culpabiliser. Apres coup je me suis rendu compte que mes méthodes de travail n'allaient pas du tout (faut se remettre en question un peu ...), et que je n'avais pas de réelles motivation pour réussir cette voie. Et s'accrocher jusqu'au bout dans ces conditions, ce n'est pas forcément facile, pour etre honnete je ne regrette pas d'avoir décroché, mais il s'agit pour moi plus d'une réorientation que d'un échec. Enfin ... c'est comme ca que je le vois.
Pour conclure, je pense qu'il vaut mieux tenter la filiere qui nous amene vraiment a ce que nous souhaitons, sans se focaliser uniquement sur la difficulté, et ensuite tout donner pour y arriver. En terminale, le question a se poser, c'est "quelle est cette filiere?". (je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas bosser en terminale, hein?
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