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Bonjour à toutes et à tous,
Je m'appelle damien et ai 17ans.
Je vis à grésy sur aix, près d'Aix les bains en Savoie. Mon aéroport d'attache est Chambéry LFLB.
La grande passion de l'aéronautique a débuté au collège, quand je voyais passer les avions dans la cour de récréation... En troisième, on m'a proposé de passer le BIA, chose que j'ai bien évidemment accepté. J'ai été admis avec la mention bien.
Le lundi 4 juillet 2005 (je n'oublierai jamais cette date), L'instructeur qui nous a fait les cours du BIA a proposé aux 15 meilleurs élèves de sa classe à faire un vol d'initiation. Le week-end avait été magnifique, mais l'orage était annoncé pour le lundi en question... j'étais horrifié à l'idée que le vol pouvait être annulé. Le lundi matin donc, je me lève assez tôt, de toute façon, je n'avais pas dormi de la nuit... Le ciel est couvert, mais le plafond est très haut... pourvu que ça tienne... On avait rendez-vous à 8 heures à l'aéroclub. Je pars avec mon père vers 7h30. Le plafond était beaucoup descendu, et le vent soufflait légèrement. On arrive à l'aéroclub vers 8h. L'instructeur arrive peu après nous et sort la météo. L'orage arrive. Il prend la décision de partir vers l'ouest, on aura ainsi le temps de le voir arriver. Visite prévol, avec quelques questions sur l'avion pour voir si on n'avait pas tout oublié du BIA, on fait le plein et on s'installe à bord du DR400 dauphin F-GTPP. Mise en route, roulage pour la 18. La pluie commence à tomber. Mon coeur battait la chamade, excitation ou stress ? Sûrement un mélange des deux... C'est le moment du décollage. Je ressens une accélération, je regarde dehors. j'étais assis en place arrière droite. Le pilote tire sur le manche. C'est à ce moment précis que je ressens une sensation que je n'ai jamais ressenti depuis. C'est un léger écrasement sur mon siège, et une vue sur le vide qui s'agrandit sous mes pieds. Le sol s'éloigne ! Je suis à la fois terrorisé, mais aussi totalement dans mon élément... C'est une sensation si étrange que je ne peux pas la décrire. On passe au dessus de tresserve, la colline du poète pour les intimes, puis Aix-les-bains. Au dessus du port, traversée du lac du Bourget direction le col du chat qui est passé à 3000ft. Ensuite, c'est pas compliqué, c'est plein ouest direction Lyon St exupéry, LFLL. Mais ça bouge dans un ciel qui attend l'orage ! Avant la mise en route, l'instructeur nous avait montré la réserve de sacs au cas ou... je me dis que Lyon n'est plus très loin et qu'il suffit de bien souffler et de regarder dehors. A propos, on passe au dessus du Rhône. On aperçoit la centrale nucléaire du Bugey. Bien sûr, l'instructeur nous montre sur la carte qu'elle est entourée d'une zone interdite. Elle est donc contournée. Mais du côté des secousses, ça ne va pas fort et mon estomac veut se révolter... L'instructeur me demande si ça va, je lui répond que tout va bien pour faire bien... Quelques minutes plus tard, rien en va plus. Le ciel noir, la pluie, et l'avion qui fait des bonds dans le ciel à n'en plus finir. On essaye de monter plus haut pour éviter les secousses, mais rien n'y fait. J'avoue alors mon problème à l'instructeur qui me donne un sac, et c'est la drame. je vous passe les commentaires... Il me dit que c'est pas grave, qu'au retour je me mettrai en place pilote et ça ira mieux. On a le visuel sur Lyon (enfin ils ont le visuel sur Lyon, j'ai toujours la tête dans mon sac plastique, c'est plus prudent !) On se pose, mais je ne me rappelle plus quelle piste...ça devait être la droite, car je ne me rappelle pas avoir coupé la gauche au roulage, mais je ne suis pas sûr... On va au parking pour changer de pilote et faire une petite pause. j'en ai profité pour aller jeter mon sac à la poubelle. je me souviens encore de l'instructeur qui me disait de bien longer le long des emplacements, puis le long des hangars et de ne surtout pas couper le parking. j'ai aussi le souvenir d'un pilote d'hélicoptére qui était assis dans sa cabine en regardant une carte. On n'a pas tardé à repartir, car le ciel se faisait de plus en plus menaçant. Je suis donc monté en place pilote. Je me disais: je ne vais jamais arriver à gérer tous ces instruments ! La check a dû durer 5 min le temps de savoir à quoi correspond chaque cadran ! Mise en route, puis roulage un peu hésitant... Il a pris les commandes pour accélérer un peu, c'est qu'il est pas petit l'aéroport de Lyon St Ex ! On voyait au loin l'orage, un front noir qui avançait dur nous tel un rouleau compresseur (j'éxagère un peu, mais faut bien mettre du stress!). Décollage aussi hésitant que le roulage, avec un bon petit écart sur la gauche ! Direction plein est. Et là, c'est encore le drame ! Un sac plastique et c'est parti ! L'instructeur prend les commandes. Et moi je souffrais car je m'étais déjà vidé l'estomac à l'aller ! Vous vous rendez compte, souffrir dan un avion, c'est impossible ! Et bien si ! J'ai aussi en souvenir les éclairs qui nous entouraient. Mais curieusement, on n'entandait aucun bruit. Certainement à cause du moteur et des casques. On n'est rentrés par SW, le lac d'Aiguebelette sous le col de l'épine. je me souviens aussi du boucon de l'autoroute à cause du tunnel de l'épine en travaux. OUF ! On est en vue de chambéry ! L'instructeur prépare l'atterrissage pour la 18. Le contrôleur annonce un changement de vent. On finira par prendre la 36 gazonnée. Arrêt au parking club, et l'anecdote est finie !
J'en étais où ?
Ah oui, donc l'aéroclub nous a proposé ce magnifique vol. Au mois d'octobre 2005, l'aérocub organise une réunion pour les élèves du BIA pour leur proposer une formarion. Je me vois alors proposé le programme "JANUS", spécial à l'aéroclub de Savoie. il consiste en fait à passer le Brevet de Base à coût réduit. Si vous voulez un chiffre, c'est 3100€. Ca reste encore cher. bien sûr que j'en très envie de le passer, mais après il faut voir avec les parents, car je ne pourrais aps tout payer ! mes parents, ayant peur de se faire avoir, comme souvent dans la société actuelle, prennent un rendez-vous avec l'instructeur pour plus de renseignements, et pour avoir la confirmation qu'il n'y aura rien d'autre à payer en plus. ils en sortent convaincus. Il ne reste plus que l'étape de la visite médicale à passer ! Une fois chose faite, je m'inscris à l'aéroclub et suis des cours avec 3 autres élèves le mercredi après-midi. L'examen théorique est passé au mois de janvier 2006 avec un résultat de 56/60, et vient ensuite la pratique. Si je vous raconte mon lâcher, ça va finir par être long, bien que ça doit déjà l'être ! Finalement, j'ai eu mon BB au moi d'août 2006.
j'éspère ne pas avoir fait trop long...
j'éspère partager de bons moments avec vous sur ce forum, et échanger des expériences de vols inoubliables...
Je m'appelle damien et ai 17ans.
Je vis à grésy sur aix, près d'Aix les bains en Savoie. Mon aéroport d'attache est Chambéry LFLB.
La grande passion de l'aéronautique a débuté au collège, quand je voyais passer les avions dans la cour de récréation... En troisième, on m'a proposé de passer le BIA, chose que j'ai bien évidemment accepté. J'ai été admis avec la mention bien.
Le lundi 4 juillet 2005 (je n'oublierai jamais cette date), L'instructeur qui nous a fait les cours du BIA a proposé aux 15 meilleurs élèves de sa classe à faire un vol d'initiation. Le week-end avait été magnifique, mais l'orage était annoncé pour le lundi en question... j'étais horrifié à l'idée que le vol pouvait être annulé. Le lundi matin donc, je me lève assez tôt, de toute façon, je n'avais pas dormi de la nuit... Le ciel est couvert, mais le plafond est très haut... pourvu que ça tienne... On avait rendez-vous à 8 heures à l'aéroclub. Je pars avec mon père vers 7h30. Le plafond était beaucoup descendu, et le vent soufflait légèrement. On arrive à l'aéroclub vers 8h. L'instructeur arrive peu après nous et sort la météo. L'orage arrive. Il prend la décision de partir vers l'ouest, on aura ainsi le temps de le voir arriver. Visite prévol, avec quelques questions sur l'avion pour voir si on n'avait pas tout oublié du BIA, on fait le plein et on s'installe à bord du DR400 dauphin F-GTPP. Mise en route, roulage pour la 18. La pluie commence à tomber. Mon coeur battait la chamade, excitation ou stress ? Sûrement un mélange des deux... C'est le moment du décollage. Je ressens une accélération, je regarde dehors. j'étais assis en place arrière droite. Le pilote tire sur le manche. C'est à ce moment précis que je ressens une sensation que je n'ai jamais ressenti depuis. C'est un léger écrasement sur mon siège, et une vue sur le vide qui s'agrandit sous mes pieds. Le sol s'éloigne ! Je suis à la fois terrorisé, mais aussi totalement dans mon élément... C'est une sensation si étrange que je ne peux pas la décrire. On passe au dessus de tresserve, la colline du poète pour les intimes, puis Aix-les-bains. Au dessus du port, traversée du lac du Bourget direction le col du chat qui est passé à 3000ft. Ensuite, c'est pas compliqué, c'est plein ouest direction Lyon St exupéry, LFLL. Mais ça bouge dans un ciel qui attend l'orage ! Avant la mise en route, l'instructeur nous avait montré la réserve de sacs au cas ou... je me dis que Lyon n'est plus très loin et qu'il suffit de bien souffler et de regarder dehors. A propos, on passe au dessus du Rhône. On aperçoit la centrale nucléaire du Bugey. Bien sûr, l'instructeur nous montre sur la carte qu'elle est entourée d'une zone interdite. Elle est donc contournée. Mais du côté des secousses, ça ne va pas fort et mon estomac veut se révolter... L'instructeur me demande si ça va, je lui répond que tout va bien pour faire bien... Quelques minutes plus tard, rien en va plus. Le ciel noir, la pluie, et l'avion qui fait des bonds dans le ciel à n'en plus finir. On essaye de monter plus haut pour éviter les secousses, mais rien n'y fait. J'avoue alors mon problème à l'instructeur qui me donne un sac, et c'est la drame. je vous passe les commentaires... Il me dit que c'est pas grave, qu'au retour je me mettrai en place pilote et ça ira mieux. On a le visuel sur Lyon (enfin ils ont le visuel sur Lyon, j'ai toujours la tête dans mon sac plastique, c'est plus prudent !) On se pose, mais je ne me rappelle plus quelle piste...ça devait être la droite, car je ne me rappelle pas avoir coupé la gauche au roulage, mais je ne suis pas sûr... On va au parking pour changer de pilote et faire une petite pause. j'en ai profité pour aller jeter mon sac à la poubelle. je me souviens encore de l'instructeur qui me disait de bien longer le long des emplacements, puis le long des hangars et de ne surtout pas couper le parking. j'ai aussi le souvenir d'un pilote d'hélicoptére qui était assis dans sa cabine en regardant une carte. On n'a pas tardé à repartir, car le ciel se faisait de plus en plus menaçant. Je suis donc monté en place pilote. Je me disais: je ne vais jamais arriver à gérer tous ces instruments ! La check a dû durer 5 min le temps de savoir à quoi correspond chaque cadran ! Mise en route, puis roulage un peu hésitant... Il a pris les commandes pour accélérer un peu, c'est qu'il est pas petit l'aéroport de Lyon St Ex ! On voyait au loin l'orage, un front noir qui avançait dur nous tel un rouleau compresseur (j'éxagère un peu, mais faut bien mettre du stress!). Décollage aussi hésitant que le roulage, avec un bon petit écart sur la gauche ! Direction plein est. Et là, c'est encore le drame ! Un sac plastique et c'est parti ! L'instructeur prend les commandes. Et moi je souffrais car je m'étais déjà vidé l'estomac à l'aller ! Vous vous rendez compte, souffrir dan un avion, c'est impossible ! Et bien si ! J'ai aussi en souvenir les éclairs qui nous entouraient. Mais curieusement, on n'entandait aucun bruit. Certainement à cause du moteur et des casques. On n'est rentrés par SW, le lac d'Aiguebelette sous le col de l'épine. je me souviens aussi du boucon de l'autoroute à cause du tunnel de l'épine en travaux. OUF ! On est en vue de chambéry ! L'instructeur prépare l'atterrissage pour la 18. Le contrôleur annonce un changement de vent. On finira par prendre la 36 gazonnée. Arrêt au parking club, et l'anecdote est finie !
J'en étais où ?
Ah oui, donc l'aéroclub nous a proposé ce magnifique vol. Au mois d'octobre 2005, l'aérocub organise une réunion pour les élèves du BIA pour leur proposer une formarion. Je me vois alors proposé le programme "JANUS", spécial à l'aéroclub de Savoie. il consiste en fait à passer le Brevet de Base à coût réduit. Si vous voulez un chiffre, c'est 3100€. Ca reste encore cher. bien sûr que j'en très envie de le passer, mais après il faut voir avec les parents, car je ne pourrais aps tout payer ! mes parents, ayant peur de se faire avoir, comme souvent dans la société actuelle, prennent un rendez-vous avec l'instructeur pour plus de renseignements, et pour avoir la confirmation qu'il n'y aura rien d'autre à payer en plus. ils en sortent convaincus. Il ne reste plus que l'étape de la visite médicale à passer ! Une fois chose faite, je m'inscris à l'aéroclub et suis des cours avec 3 autres élèves le mercredi après-midi. L'examen théorique est passé au mois de janvier 2006 avec un résultat de 56/60, et vient ensuite la pratique. Si je vous raconte mon lâcher, ça va finir par être long, bien que ça doit déjà l'être ! Finalement, j'ai eu mon BB au moi d'août 2006.
j'éspère ne pas avoir fait trop long...
j'éspère partager de bons moments avec vous sur ce forum, et échanger des expériences de vols inoubliables...
. J'ai l'impression qu'on est aussi plus facilement malade quand on ne pilote pas car, sans aller jusqu'à remplir un sac, j'ai pas mal de fois été mal en planeur quand mon instructeur pilotait (peut-être aussi parce qu'il faisait une mayo pas possible avec le manche 
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