Historique du Vol à Voile
C'est l'ingénieur allemand Otto Lilienthal qui fut le premier à comprendre que pour imiter les oiseaux, le plus simple était de les imiter dans leur vol plané.
En 1889 il construit un appareil très rudimentaire se situant entre le planeur et le deltaplane et se lance du haut d'un petit monticule.
Ca marche! Le premier pilotage s'effectuait en déplaçant le buste et les jambes ce qui modifiait le centre de gravité de l'appareil.
Lilienthal mis ensuite au point la première gouverne qu'il manœuvrait à l'aide d'un levier.
C'est dans l'une de ses machines que Otto Lilienthal trouva la mort en 1896, sa découverte, elle, ne s'arrêta pas là. Elle fut reprise par d'autres et améliorée sans cesse.
A la fin de la première guerre mondiale, le traité de Versailles vint interdire à l'Allemagne la construction d'avions. Il ne restait donc plus à celle-ci qu'à se rabattre sur les planeurs.
Dès lors des milliers de jeunes pilotes sont formés au vol à voile et les records tombent: en 1922 on réalise un vol de 3 heures, en 1927 un vol de plus de 14 heures et en 1931 un vol de 220 Km est parcouru.
La guerre est venue à nouveau stopper l'essor du vol à voile, cependant on n'oublie pas ce mode de transport: lors du débarquement des centaines de G.I. ont débarqué sur les cotes normandes dans d'énormes planeurs transporteurs de troupes.
Une fois la paix revenue, le vol à voile redécolle dans tous les pays et les technique se perfectionnent.
Au milieu des années 50 les premiers planeurs en matériaux composites et stratifiés font leur apparition.
De nos jours, la fibre de verre, de carbone et autre kevlar sont les éléments de base pour la construction des planeurs.
Ces derniers affichent des performances encore incroyables il y a une quinzaine d'année: finesse de près de 60. C'est à dire qu'à une altitude de 1000 m, un planeur moderne peut parcourir près de 60 Km en planant sans reprendre d'altitude.
Présentation du Vol à Voile
Piloter un planeur, c'est exploiter au maximum les ressources énergétiques qui se trouvent dans l'atmosphère.
Hormis la partie pilotage, le pilote de planeur doit aussi parfaitement maîtriser les courants ascendants afin de reprendre régulièrement de l'altitude pour pouvoir poursuivre son vol car le planeur, lui, descend toujours dans la masse d'air.
En plaine, les zones ascendantes sont généralement matérialisées par les cumulus et les pilotes de planeurs font passer leur trajectoire sous ces sympathiques petits nuages: c'est le "vol de thermique".
En montagne, quand il y a du vent, c'est souvent la déflexion du vent sur les pentes qui est utilisée comme courant ascendant.
Ce dernier principe est appelé "vol de pente".
L'avantage du vol de pente par rapport au vol de thermique est qu'il ne nécessite que du vent et pas forcément de soleil.
Il existe aussi en montagne ce que l'on appelle le "vol d'onde", c'est la "résonance" de plusieurs vol de pentes.
Le vol d'onde permet de réaliser des gains d'altitude très important bien au dessus de la propre hauteur de la montagne qui l'a engendré.
En utilisant tous ces types de courants ascendants, le pilote de planeur peut ainsi rester plusieurs heures en l'air et parcourir plusieurs centaines de kilomètres.
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Voilà !, si vous avez encore des questions, n'hésitez pas !
A bientôt
Kévin