Cette réunion "a pour objectif d'illustrer le très fort engagement de la France en faveur du succès du programme européen Galileo", a indiqué le quai d'Orsay dans un communiqué.
Elle devait également permettre de "témoigner de la mobilisation de la France pour la candidature de Toulouse comme siège du concessionnaire industriel qui sera chargé du déploiement et de l’exploitation" de ce programme, "emblématique de l'Europe de demain", ajoute le texte.
Cette réunion rassemblait entre autres le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, le vice-président de la Commission européenne chargé des transports, Jacques Barrot, les responsables du programme Galileo, les représentants et élus de Toulouse et de sa région, ainsi que des représentants de l'industrie spatiale française et européenne.
Fin juin, l'Europe a choisi le concessionnaire du système européen de navigation par satellite Galileo, retenant l'offre commune des consortiums réunis autour d'EADS et Thales d'une part et Alcatel-Finmeccanica de l'autre. Ces deux sociétés sont fortement implantées dans la région toulousaine.
Au cours de la réunion de mercredi, selon le communiqué du ministère, les représentants de la région toulousaine devaient "présenter les atouts de la candidature de leur site, pôle de compétitivité de rang mondial, bastion historique de l’industrie aérospatiale, lieu d’intégration régionale avec le bassin d’emplois Bordeaux-Toulouse-Barcelone". Ce pôle concentre à peu près le tiers de la recherche/développement et le tiers des emplois du secteur spatial en Europe.
La décision sur le siège de Galileo sera prise vraisemblablement avant la fin de l'année par les industriels, dans le cadre d'un accord global entre les Etats de l'Union européenne.
source : AFP