Bonjour, lors d'un vol local dans un espace non-contrôlé pour faire quelques manoeuvres, si on veut monter à 4000 ft par exemple (et que l'altitude de transition est 3000ft) est-ce-qu'on est obligé de passer à 1013.25 hpa et de suivre les Pair+5, Impair+5 ? Parce que si on tourne assez souvent (notamment pour faire les manoeuvres) , on va constamment monter descendre ?

Merci !

Bonsoir Nighthawk,

Ma compréhension de la règle semi-circulaire m'emmène à l'appliquer uniquement lorsque je fais de la navigation, et pas dans le cadre d'un vol local en faisant des évolutions.

Je pense qu'il vaut mieux voir cela comme un moyen facile de diminuer les risques d'abordage en adoptant des altitudes et niveaux de vols différents pour les appareils qui ont des routes convergentes.

Même si la meilleure arme pour éviter un abordage...ce sont les yeux !

Bons vols !

Merci pour ta réponse !

Dans le cours théorique, c'est marqué qu'à partir de 5000 ft, on peut avoir des petits problèmes avec le barotraumatisme, et à 10 000 ft, des gros problèmes. Si on monte pendant 10, 15 minutes à 6000 ft, (ou 7000, 8000) (dans un cockpit non pressurisé) les risques de s'évanouir ne sont pas trop grands ?

sauf prédispositions il me parait peu probable de s'évanouir (= de perdre connaissance)

Mais un barotraumatisme, ce n'est pas une perte de connaissance ...
Pour en avoir subi un (très enrhumé, descente en avion de ligne), ça fait très mal (VRAIMENT) et faut vraiment pas plaisanter avec ça (risque de perte d'audition) ...
Bonus : des acouphènes pendant plusieurs jours ensuite ...
De toutes manières : en cas de barotraumatisme, consulter d'urgence un ORL ...

Mon avis : le barotraumatisme survient plus à la descente qu'en montée. Si il y a douleurs, faire des paliers (comme en plongée) pour laisser l'organisme s'adapter. Et descendre progressivement, par palliers ...

Julien Robin a écrit:sauf prédispositions il me parait peu probable de s'évanouir (= de perdre connaissance)
Mais un barotraumatisme, ce n'est pas une perte de connaissance ...

Sur des types de vols aux varios très peu fréquentables , la douleur en cas de sinus bouchés est telle qu'elle peut mener à une syncope...

Et je confirme, comme le dit Julien, c'est en descente que les barotraumatismes surviennent. En montée en général ça bouche juste les oreilles.

Pour cette règle de la semi-circulaire rappelez-vous :

1/ le Portugal est à gauche de la France : donc P+5 pour VFR

2/ l'Italie est à droite de la France         : donc I+5 pour VFR

Tu trouvera un modèle joint

Nighthawk a écrit:Merci pour ta réponse !

Dans le cours théorique, c'est marqué qu'à partir de 5000 ft, on peut avoir des petits problèmes avec le barotraumatisme, et à 10 000 ft, des gros problèmes. Si on monte pendant 10, 15 minutes à 6000 ft, (ou 7000, 8000) (dans un cockpit non pressurisé) les risques de s'évanouir ne sont pas trop grands ?

bonjour,

tu n'es pas entrain de confondre avec l'Hypoxie ?
tu peux également avoir ce problème lié au monoxyde ce carbone

rapport d'enquête BEA : Vers 14 h 30, le pilote copropriétaire de l’avion décolle seul à bord pour un vol local depuis l’aérodrome de Chelles, où l’avion est basé. À 15 h 10, de retour du vol, l’avion heurte la rambarde de sécurité du toit d’un entrepôt situé dans l’axe de la piste 04 ; il s’immobilise sur une terrasse, quelques mètres en contrebas.

Aucune perturbation notable n’a été identifiée dans le déroulement du vol ayant pu causer une préoccupation particulière pour le pilote. L’enquête n’a pas déterminé les raisons pour lesquelles le pilote n’a pas pris conscience que sa trajectoire était sous le plan d’approche nominale, conflictuelle avec un bâtiment. Il est possible que le pilote ait eu une incapacité temporaire qui pourrait être associée à une intoxication au monoxyde de carbone.

lien : https://www.bea.aero/les-enquetes/evenements-notifies/detail/event/accident-du-pottier-p-180-s-immatricule-f-pypj-survenu-le-24092018-a-chelles-le-pin-77/