Depuis l'enfance, il cherche à s’éloigner du milieu aristocratique dont il est issu, étant attiré par l'aventure et le lointain. C’est pourquoi, il collectionne les forfanteries, tel que d'apprivoiser des animaux sauvages comme des bébés phoque, puma, gazelle, caméléon, lionceau, etc. Entretient des amitiés des plus équivoques au grand dam du milieu familial, surtout avec Léon Werth. Quelquefois, il lui arrive d’emmener ses animaux à bord de l’avion qu’il pilote, au plus grand déplaisir des mécaniciens - l'un d'eux sera hospitalisé, après qu’il est emporté un lionceau déjà grand.
Son goût pour l’aventure le conduira à être l'un des pionniers de l'aviation postale. Bien que rédigeant son premier livre, L'Aviateur, il effectue des vols réguliers entre Toulouse, France, et Dakar, Sénégal, pour l'Aéropostale.
En 1930, il rencontre Consuelo Suncin Sandoval de Gómez, une femme qui lui prépare, dans un cadre magnifique, ses plats préférés, le distrait, le charme, et qu’il épouse l’année suivante. Il l’aimera jusqu'à la fin. "Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé".
En 1943, ses idées le font s'engager pour se battre aux côtés des Alliés. Il se retrouve incorporer au sein de l’escadron basé à Borgo en Corse, France. Au cours d’une mission de reconnaissance, il s’écrase en Méditerranée avec son F-5B-1-LO, version photo du P-38 Lightning. Il avait décollé de Borgo, mit le cap sur la vallée du Rhône, puis prit le cap d'Annecy, France, et devait rentrer en survolant la Provence.
En 2000, quelques morceaux de son appareil sont repêchés. Un numéro de série permettra l’identification formelle de l’appareil, en 2004, ce qui permet d’affirmer que le crash a eu lieu près de l'île du Frioul, aux environs de Marseille, France.
L’Aéroport de Satolas, à Lyon, sa ville natale, a été rebaptisé en "Aéroport International Lyon Saint-Exupéry", afin de rendre hommage à l'écrivain et en clin d'œil au défricheur de l'Aéropostale qu’il fut.
Son œuvre, exception fait pour "Le Petit Prince", si elle n'est pas entièrement autobiographique, elle est néanmoins très largement inspirée de sa vie de pilote de l’Aéropostal.
Lors de la sortie du billet de 50 francs à son effigie, la Banque de France a fait une coquille typographique. Elle avait écrit son nom Antoine de Saint-Éxupéry sur le billet.