MOI _ « Oui ? »
TEL__ « Quentin ? Peux-tu m'emmener à Cannes le 27 ? »
MOI_ « Pas de problème... »
Bon vous comprendrez que j'ai ultra condensé la conversation ^^. Après quelques formalités, un deuxième pilote trouvé ; nous voilà avec une navigation pour Cannes la semaine suivante.
Le jour J approche, la météo a l'air d'être du côté des pilotes (pour une fois). Par soucis financier, je décide de prendre le MCR-4S du club.
Pour l'aller, je suis copit. Pierre-Alexandre après avoir checké les vents, décide de faire sa croisière au FL95. Nous avons tous eu les pieds gelés malgré une température sol de plus de 20°C xD. Quand on avait la vue du sol, la vue était imprenable.
Après 2h30, oui 2H30 de vol (croisière à 150 kt avec des pointes à 170 kt), nous voilà verticale Cannes. La TWR, après nous avoir mis en attente 5' au point November, nous autorise pour une final sur la 17. Mais un petit problème : un vent plein travers de plus de 20 kt. PA prend l'initiative de demander la 22 où le vent est plus de face avec une légère composante de travers.
On parc l'avion, une voiture nous attends et nous voici partie pour quelques jours de vacance improvisés .
Je précise, oui, on a bien un jet ^^... On fait pas trop les fier avec notre ptit coucou ^^
N'étant qu'à 1h00 de Calvi (Corse), moi, mon parrain, PA et son couz', nous voici partie pour Calvi. Il a été décidé que je serais Pil pour l'allée et le retour.
Un peu moins d'1h00 après notre décollage de Cannes, nous voici plein travers de Calvi (la ville). On refioule aussitôt (un camion vient), une voiture vient nous chercher et nous pose aux portes de l'aéroport. Nous nous retrouvons dans un taxi qui soit dit en passant ne possède pas de compteur et nous prend, pour la course une vingtaine d'euros. On remarquera plus tard que c'est pareil pour tous les taxis (tarif touriste ?!).
Petit resto en terrasse, puis une virée à la plage au sable fin de Calvi où PA et son couz' font la rencontre de deux jeunes et jolies filles qui pour faire classe leurs disent : « Nous sommes arrivé tout à l'heure en bateau et nous repartons ce soir ». Mais, malheureusement pour elle qui veut faire « classe », elle parle à un pilote, et la réponse ne manquera pas non plus de classe : « Nous, nous sommes arrivés par avion, et nous repartons ce soir par avion... ». Après cela, plus personne ne croira plus personne et on sera obligé de sortir les photos ^^.
Nous décollerons de cette magnifique île aux alentours de 18h00. Après un petit 360 autour du bateau pour leur souhaiter un bon voyage, nous voilà parti pour Cannes que l'on rejoindra 1h10 plus tard (un léger vent de face...).
Le lendemain, j'ai un petit vol local de prévu avec mon parrain et un ami à lui et le soir même nous devrions repartir pour notre base d'attache. Cependant rien de ce beau programme n'a pu voir le jour...
En effet, dès l'arrivé de notre ami, on ne sait, et on ne sera probablement jamais si c'est lui qui portait la poisse ou que c'était une série de coïncidences, mais un truc est sur, c'est qu'à partir de ce moment là tout à capoté.
Ça commencera lorsque moi et Jérémy (le Couz') perdons respectivement une lentille chacun. Pourtant à ce moment là, nous étions séparés de quelques kilomètres :p. Moi, pour moi ça voulait dire plus de lunette de soleil... Ensuite, l'heure de mon local était arrivé. Pax en place, pré-vole effectuée, cockpit-check effectuée, moteur démarré, je descends les volets pour tester leurs débattements symétriques... OK ! J'actionne le bouton pour les remonter, mais pas de réponse, je remarque les voyant de position des volets bloqués sur « 0° ». Ail, qu'est ce donc ?! Je coupe le moteur, je fais descendre mes pax, je ferme l'avion, j'appelle PA, le président ainsi que David notre mécano préféré. Ce dernier nous dira d'appeler Sam', une personne connaissant par cœur le MCR.
Il faut savoir que le MCR-4S est un appareil qui ne peut pas décoller, ou plutôt qu'il est très déconseillé de décoller sans volet. Nous voici, mécano pour l'heure car il m'est impossible de remonter les volets...
Comme je le disais plus haut, c'est une journée rempli de malchance, car après quelques aller-retour entre l'appareil et la sortie ainsi que le hangar/méca en passant par une petite embrouille avec la sécurité, nous décidons de rester une journée de plus. Nous prenons donc la voiture pour aller manger au resto choisi à l'aide du smartphone. Manque de chance, dans tout Cannes, on a réussi l'exploit de choisir le seul resto fermé !! Nous reprenons la voiture (en tapant l'arrière de la carrosserie sur un poteau... Bon c'est l'attache remorque qui a pris:D) pour un autre resto.
Nous décidons de faire soirée film et la parmi la multitude de film, nous choisissons le seul qui ne fonctionne pas... Revenons à l'avion ^^...
Mercredi 31 août – LFMD – 11.00, me revoilà mécano, du cambui plein les mains... Cependant, j'arrive à pseudo-réparer les volets. Maintenant, on les a soit full soit rentré. C'est un progrès, il nous faut 10° de volet pour décoller, on décide de les bloquer pseudo-manuellement.
A la suite d'un plein partiel des réservoirs, nous voilà aligné sur la 17 au bout de la piste. Je suis Pilote, PA va s'occuper de la radio, ainsi que de la navigation. Je décide de décoller et de rester au radada de la piste pour prendre le maximum de vitesse avant de monter par mesure de sécurité. Après une petite frayeur de la TWR « DU, tout va bien ?! », nous voici en route pour notre base d'attache. Nous mettrons 2h55 avant l'arrêt du moteur sur le taxiway d'Angoulême.
C'était mon deuxième problème/incident technique aéro en l'espace d'un mois et jusqu'à maintenant. Mon tout premier étant une panne par court-circuit de la radio, du transpondeur et du compensateur sur ULM 3 axes.