Vol d'initiation réalisé cette après midi !
Whaouuu, je me remet de mes émotions
Direction l'aéroport de Nantes Atlantique. Surprise : il y avait un contrôle de sécurité, comme quand on prend un avion de ligne. Une fois la barrière franchie, j'ai rencontré mon instructeur, très jovial, très sympathique. On a pris son van pour aller vers l'avion.
Pendant ce court trajet, j'ai senti le stress monter ... mais allez, on y va, on sort de sa zone de confort ! heureusement l'instructeur m'a mis à l'aise. Ca se voyait qu'il était passionné par son boulot, il n'arrêtait pas de me raconter plein de trucs, sur les avions qu'on croisait sur le tarmac, etc ...
Une fois installé dans le cockpit, j'ai été surpris par le confort du Cessna 172 par rapport au DR 400 : beaucoup plus de place pour les jambes, plus large (on n'était pas épaule contre épaule avec le FI) et puis le volant c'est quand même plus pratique (j'aime pas trop avoir un manche entre les jambes :P). En clair : CA LE FAIT !!
Le roulage : pas trés pratique de tourner, à un moment j'ai failli sortir dans l'herbe
(d'ailleurs, ça fait trop bizzarre de reprendre sa voiture derrière, on est un peu déboussolé).
Ensuite, alignement et décollage ! eh bien j'ai été étonné !!! en fait il n'y avait pas du tout la même sensation d'accélération que sur un avion de ligne. Nous avons avancé tout doucement et je ne me rendais même pas compte qu'on était en train de décoller. C'était très agréable.
Après le décollage, j'ai tout de suite pris les commandes. Whaou, il est fou, il me file un avion à moi
?!! c'est là où j'ai eu le plus d'appréhension, surtout quand il m'a dit que les commandes étaient très sensibles. J'avais trop peur de faire un mouvement de travers. Mais en fait les commandes étaient "dures" finalement et il fallait tout de même forcer un petit peu, ouf ! donc au début, je cherchais à corriger chaque écart quand il y avait des turbulences. Mon FI m'a alors indiqué que dans ce cas là il valait mieux laisser le manche, et c'est vrai que ça allait beaucoup mieux ensuite.
Au bout de 5 min, j'ai commencé à être moins crispé et on a fait les manips de base (manche, palonnier, etc). Ca m'a fait bizzarre quand il a mis d'un coup le pied à droite : clairement on le sent !!! et on voit la fameuse petite bille bouger à gauche
et donc "le pied chasse la bille" (je crois que c'est ça l'expression, non ?).
En face l'océan : l'ile de Noirmoutier à gauche, l'estuaire de la Loire à droite, avec Saint Nazaire et son pont. Magnifique. On a longé le rivage jusqu'à Pornic, puis mon FI m'a dit de virer à droite, au cap 83, pour revenir à Nantes. Donc j'ai suivi l'aiguille du gyroscope : j'ai trop aimé !!! Une fois le virage terminé, il m'a conseillé de prendre un repère visuel plutôt que de suivre le compas, car j'avais tendance à dévier.
La descente ! bizarrement, j'ai trouvé que le plus difficile, c'était d'évaluer son assiette (sans regarder l'horizon artificiel). J'avais du mal à savoir si j'étais en palier ou non, et,
a fortiori, à évaluer mon niveau de piqué. Je n'osais pas trop pousser le manche, je me disais : "mais on va se crasher !"
Ensuite l'atterissage : ça a été le plus impressionant pour moi !!! on est arrivé en travers de la piste, et on a tourné à gauche au dernier moment, toujours en descendant. J'avais l'impression qu'on allait s'écraser sur le terrain :o ! J'ai alors demandé à mon FI : "on redresse pas là ?". Il m'a répondu : "pas encore, au dernier moment !". Et effectivement il a fait l'arrondi juste avant de toucher la piste. Et contrairement à ce que j'aurais pu imaginer, le contact avec le bitume a été très doux ...
Ensuite roulage, j'ai à nouveau manqué de sortir du taxiway en me trompant de pédale ;) ... après la photo souvenir devant l'avion j'ai naturellement demandé des renseignements sur la possibilité de continuer les leçons !! donc il va m'envoyer une doc par la poste sur les conditions etc ...
Voila, c'est fait !!! je suis encore tout tremblant là, j'ai eu du mal à écrire