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Il y a quelques semaines a eu lieu la compétition amicale de voltige de Villeneuveuh sureuh loteuh.
Pour ma part c'était une première. C'est excitant de voir autant de Cap10 aligné sur un parking, en train d'enchainer décollages et atterrissages toutes les 10min. Je ne m'étendrais pas sur le stress, qui d'ailleurs m'a fait lamentablement foirer mon programme connu... genre des figure que tu réussies à chaque fois (pire, que t'exécutes parfaitement bien lors de l'échauffement) et que tu loupes sur le programme
En l'occurence si je me souviens bien il s'agissait du renversement et du tour de vrille. M'enfin j'ai réussis à ne pas finir dernier (les juges devaient fumer de la bonne) et c'est un enseignement intéressant pour la prochaine.
Par contre ce qui m'a beaucoup plu c'est le second jour. Dégouté de ma piètre performance je compte beaucoup sur le programme inconnu pour me rattraper. J'attends aussi le prochain vol (hors compétition) pour me faire une session "tonneau", pour maitriser cette figure une bonne fois pour toute. Il y a des figures comme ça... ça semble maitrisé, et puis tout d'un coup, tu perds tout, tu n'arrives plus à rien.
Je reviens à l'aérodrome dans la matinée, la météo fait la gueule, et n'ayant pas pu participer à la fiesta du soir, j'arrive un peu comme si j'avais loupé un épisode. Je me réjouis en lisant le programme inconnu, je sens que je peux envoyer du steak sur celui la et je suis gonflé à bloc... il faudrait juste que le plafond remonte un chouilla. Après le repas en début d'aprem, Mika et un autre gars partent avec le Cap10 pour tater le plafond, qui commence à s'élever. Ils font un peu de voltige et un passage à l'anglaise basse altitude sur la piste... rien de tel pour éveiller la fougue des voltigeurs affamés de G.
Rapport du colonel au parking "pas de compétition aujourd'hui, on a pas le temps de faire passer tout le monde et plafond toujours trop bas" Et merde. "Du coup on fait quoi?" "Bah... on va s'amuser, faire les cons". Et c'est reparti, les vols de Cap10 s'enchainent de nouveau à un rythme de folie. Chacun fait ce qu'il veut en dessous de 3000ft, sans la pression de la compèt et dans le box voltige verticale terrain en plus (la classe). Juste libre, seul avec son Cap10, avec quelques spectateurs. Je me réjouis de ce programme et ça tombe bien, avec le plafond bas qui nous limitent dans le plan verticale, c'est l'occasion idéal pour faire ma session tonneau. Objectif fixé: maitriser les tonneaux à la fin de ce vol et m'amuser.
J'attends le signal de starter pour mettre en route, roulage verrière ouverte, cheveux aux vents, heureux dans mon Cap10C. Je grimpe au dessus du terrain, me place dans l'axe de piste, et j'entame l'entrainement. Tout y passe, tonneau, tonneau lent, 4 facettes, baquet, et même quelques 8 facettes. Je travaille la tenue d'axe à fond, et ça commence à rentrer (entrainement + (motivation x persévérance) = réussite²
). Rien de tel que le tonneau lent pour ressentir au mieux l'avion, et ça nous laisse bien le temps de savourer l'exécution de la figure et la figure elle même. On lève le nez, on fait tourner doucement les ailes, puis on commence à pousser tranquillement en arrivant sur le dos en gardant du pied à droite (tonneau à gauche), on se concentre sur le repère de devant et le capot de l'avion qui dessine "le cercle sacré", puis en arrivant sur la dernière tranche on inverse le pied, on tire et hop à plat, le tout dans la continuité et la souplesse... ça donnerait presque la trique. Pour les demis tours je me fais quelques renversements, des demi huit, des oreilles, des trucs un peu freestyle (tiré sur 20-30°, 3/4 de tonneau enchainé sur un 180° en douceur, ou tiré sec sur 45°, 1/4 de tonneau full rate of roll tac tac, virage sec), le tout au ras de quelques petit cumulus perdu en dessous du plafond. Rien de tel qu'une bonne barrique à 1G et passage de l'horizon pile sur le dos pour se faire plaisir aussi.
Ca fait déjà quelques minutes que je fais valser le Yankee Lima. L'objectif du vol est remplit, content. Pour finir je me fais un dernier petit plaisir: un tonneau lent enchainé sans interruption par un tonneau rapide. Et il faut prendre la dur décision de s'arrêter, le box n'est pas qu'à moi. Les autres font des passages bas sur la piste pour marquer la fin de leur vol, mais moi et mes 10h de Cap10... ça fait un peu jeune pour se le permettre. La finale sous une petite averse (les nuages ont ils apprécié mon vol? lol), un joli 3 points sur le seuil (la cerise sur le gateau) je ramène la bête sauvage au parking pour le prochain.
Les vols ont continué à s'enchainer. Rien de tel que de voir autant de Cap10 s'éclater verticale terrain depuis le parking. C'est juste plaisant. Et pour le bouquet final, Mika nous fait une démonstration avec son Xtreme3000 ( http://www.haj-spotter.com/Pictures/Galleries/HAJ2007/D-EYKS-Xtreme3000-20070414-HAJ-5874.jpg ) le plus bel avion de voltige que j'ai jamais vu. Avec la petite note d'humour lorsqu'il gueule un "yeeehaaaaa" à la radio lors d'une figure au sommet d'une verticale à coup de soufflage.
Vient la remise des prix. Moment redouté mais les voltigeurs savent mettre l'ambiance pour relacher la pression. Je me surprend à être autant content de voir Paul, un gars avec qui je m'entend bien (malgré une différence d'age flagrante lol), finir 3ème ou 2ème de sa catégorie. Lui qu'il m'avait dit à la fin de son vol "Non, j'ai pas réussis".
Le retour a la réalité n'est pas agréable. On n'a qu'une seule envie, en découdre à la prochaine compétition, et vive la voltige.
Pour ma part c'était une première. C'est excitant de voir autant de Cap10 aligné sur un parking, en train d'enchainer décollages et atterrissages toutes les 10min. Je ne m'étendrais pas sur le stress, qui d'ailleurs m'a fait lamentablement foirer mon programme connu... genre des figure que tu réussies à chaque fois (pire, que t'exécutes parfaitement bien lors de l'échauffement) et que tu loupes sur le programme
En l'occurence si je me souviens bien il s'agissait du renversement et du tour de vrille. M'enfin j'ai réussis à ne pas finir dernier (les juges devaient fumer de la bonne) et c'est un enseignement intéressant pour la prochaine. Par contre ce qui m'a beaucoup plu c'est le second jour. Dégouté de ma piètre performance je compte beaucoup sur le programme inconnu pour me rattraper. J'attends aussi le prochain vol (hors compétition) pour me faire une session "tonneau", pour maitriser cette figure une bonne fois pour toute. Il y a des figures comme ça... ça semble maitrisé, et puis tout d'un coup, tu perds tout, tu n'arrives plus à rien.
Je reviens à l'aérodrome dans la matinée, la météo fait la gueule, et n'ayant pas pu participer à la fiesta du soir, j'arrive un peu comme si j'avais loupé un épisode. Je me réjouis en lisant le programme inconnu, je sens que je peux envoyer du steak sur celui la et je suis gonflé à bloc... il faudrait juste que le plafond remonte un chouilla. Après le repas en début d'aprem, Mika et un autre gars partent avec le Cap10 pour tater le plafond, qui commence à s'élever. Ils font un peu de voltige et un passage à l'anglaise basse altitude sur la piste... rien de tel pour éveiller la fougue des voltigeurs affamés de G.
Rapport du colonel au parking "pas de compétition aujourd'hui, on a pas le temps de faire passer tout le monde et plafond toujours trop bas" Et merde. "Du coup on fait quoi?" "Bah... on va s'amuser, faire les cons". Et c'est reparti, les vols de Cap10 s'enchainent de nouveau à un rythme de folie. Chacun fait ce qu'il veut en dessous de 3000ft, sans la pression de la compèt et dans le box voltige verticale terrain en plus (la classe). Juste libre, seul avec son Cap10, avec quelques spectateurs. Je me réjouis de ce programme et ça tombe bien, avec le plafond bas qui nous limitent dans le plan verticale, c'est l'occasion idéal pour faire ma session tonneau. Objectif fixé: maitriser les tonneaux à la fin de ce vol et m'amuser.
J'attends le signal de starter pour mettre en route, roulage verrière ouverte, cheveux aux vents, heureux dans mon Cap10C. Je grimpe au dessus du terrain, me place dans l'axe de piste, et j'entame l'entrainement. Tout y passe, tonneau, tonneau lent, 4 facettes, baquet, et même quelques 8 facettes. Je travaille la tenue d'axe à fond, et ça commence à rentrer (entrainement + (motivation x persévérance) = réussite²
). Rien de tel que le tonneau lent pour ressentir au mieux l'avion, et ça nous laisse bien le temps de savourer l'exécution de la figure et la figure elle même. On lève le nez, on fait tourner doucement les ailes, puis on commence à pousser tranquillement en arrivant sur le dos en gardant du pied à droite (tonneau à gauche), on se concentre sur le repère de devant et le capot de l'avion qui dessine "le cercle sacré", puis en arrivant sur la dernière tranche on inverse le pied, on tire et hop à plat, le tout dans la continuité et la souplesse... ça donnerait presque la trique. Pour les demis tours je me fais quelques renversements, des demi huit, des oreilles, des trucs un peu freestyle (tiré sur 20-30°, 3/4 de tonneau enchainé sur un 180° en douceur, ou tiré sec sur 45°, 1/4 de tonneau full rate of roll tac tac, virage sec), le tout au ras de quelques petit cumulus perdu en dessous du plafond. Rien de tel qu'une bonne barrique à 1G et passage de l'horizon pile sur le dos pour se faire plaisir aussi.Ca fait déjà quelques minutes que je fais valser le Yankee Lima. L'objectif du vol est remplit, content. Pour finir je me fais un dernier petit plaisir: un tonneau lent enchainé sans interruption par un tonneau rapide. Et il faut prendre la dur décision de s'arrêter, le box n'est pas qu'à moi. Les autres font des passages bas sur la piste pour marquer la fin de leur vol, mais moi et mes 10h de Cap10... ça fait un peu jeune pour se le permettre. La finale sous une petite averse (les nuages ont ils apprécié mon vol? lol), un joli 3 points sur le seuil (la cerise sur le gateau) je ramène la bête sauvage au parking pour le prochain.
Les vols ont continué à s'enchainer. Rien de tel que de voir autant de Cap10 s'éclater verticale terrain depuis le parking. C'est juste plaisant. Et pour le bouquet final, Mika nous fait une démonstration avec son Xtreme3000 ( http://www.haj-spotter.com/Pictures/Galleries/HAJ2007/D-EYKS-Xtreme3000-20070414-HAJ-5874.jpg ) le plus bel avion de voltige que j'ai jamais vu. Avec la petite note d'humour lorsqu'il gueule un "yeeehaaaaa" à la radio lors d'une figure au sommet d'une verticale à coup de soufflage.
Vient la remise des prix. Moment redouté mais les voltigeurs savent mettre l'ambiance pour relacher la pression. Je me surprend à être autant content de voir Paul, un gars avec qui je m'entend bien (malgré une différence d'age flagrante lol), finir 3ème ou 2ème de sa catégorie. Lui qu'il m'avait dit à la fin de son vol "Non, j'ai pas réussis".
Le retour a la réalité n'est pas agréable. On n'a qu'une seule envie, en découdre à la prochaine compétition, et vive la voltige.
