La conversion aura lieu dans les installations de Bedek Aviation Group, une division d’IAI (Israel Aerospace Industries) spécialisée notamment dans ce genre de programme. Le premier B747-400BDSF (Bedek Special Freighter) devrait être livré en septembre 2009.
Air France poursuit donc le retrait de tous les Jumbo Jets de sa flotte. Après avoir évincé ses derniers B747-200 en 2007, la compagnie française prévoit de se débarrasser des B747-400 d’ici 2012. Ils sont actuellement remplacés par des B777-300ER, notamment sur le secteur COI (Caraïbes / Océan Indien), puis le seront également par des Airbus A380.
Deucalion estime de son côté que les appareils représenteront le cœur de ses activités de conversion durant les cinq prochaines années. Le fonds d’investissement spécialisé dans le secteur de l’aviation travaille déjà avec Cargolux et, depuis quelques semaines, avec Lufthansa Cargo et DHL au travers de leur joint-venture AeroLogic.
Source: http://www.aerocontact.com/news/ac_news_art.php?ID=06154
Je réagi sur cette article !
Les B777-300ER sont en formes /12/54345/
Beaucoup d'incident sur cette avion.
Je préfère avoir encore des 747 en services, pendant que le problème du moteur GE90-115B soit résolu^^.
Pas mal d'incident chez Air France (cause: problème moteur)
Inquiétant
Et encore, ils y d'autres incidents sur cette avion.
Trop de problème à mon goût :?
Voici un témoignage, lu sur un autre forum:
Les 470 passagers du vol AF 680 partis vendredi soir de Paris sont finalement arrivés hier matin à Gillot. Plusieurs témoignent de la gravité de l’incident technique qui a contraint le Boeing 777 300 ER à effectuer un atterrissage d’urgence à Milan et de l’angoisse qui a étreint les passagers mais aussi certains membres d’équipage.
On en sait désormais un peu plus sur les conditions dans lesquelles un Boeing 777 300 ER d’Air France parti vendredi soir de Paris à destination de la Réunion a été contraint de faire un atterrissage d’urgence Milan. Contrairement aux premières informations qui nous étaient parvenues, ce n’est pas le réacteur gauche mais celui placé sous l’aile droite qui est tombé en panne en plein vol, obligeant les pilotes à se poser sans délai et sans même pouvoir vidanger son carburant, ce qui n’a pas été sans conséquences pour le train d’atterrissage. Le B 777 300 ER décolle d’Orly à 21h19 avec à son bord 470 passagers. L’un des passagers du AF 680, qui est assis à hauteur d’une issue de secours, contacté le Journal de l’île. Il raconte qu’alors que le biréacteur commence à survoler l’Italie, hôtesses et stewards servent le dîner aux passagers. “Tout d’un coup, rapporte-t-il, il y a eu une annonce inhabituelle : “Patrick est demandé au poste de pilotage”. Hôtesses et stewards qui se trouvaient dans les allées ont échangé des regards entre eux comme s’il s’agissait d’un code. Nous avons eu toute de suite l’impression que quelque chose ne tournait pas rond.” Les passagers en ont la confirmation quelques instants plus tard lorsque le personnel navigant commercial range les chariots repas. Un voisin de notre passager a alors l’idée d’activer le système Geovision permettant de suivre en temps réel sur l’écran placé dans le dossier du siège devant lui la course de l’avion. “J’ai vu que nous avions fait demi-tour en bordure de l’Italie et que l’on commençait à perdre de l’altitude.” Les choses s’accélèrent. “Un steward a annoncé : “On va avoir des turbulences”, poursuit notre témoin. Il est revenu quelques instants plus tard manifestement ému. Il m’a dit : “Vous êtes assis à côté d’une issue de secours. Nous nous préparons à une évacuation d’urgence. Non loin de moi se trouvait un personnel d’Air France voyageant à titre privé avec un billet gratuit. Il a été réquisitionné par l’équipage.”
La tension monte
Dans la cabine, même si les passagers restent calmes, la tension monte. “Tout le monde avait peur, confirme notre passager. Même les hôtesses et stewards n’étaient pas rassurés. Une fois à terre, ils ont évoqué des problèmes à répétition sur ce type d’avion”. Dans le poste, les pilotes assurent. “Ils ont vraiment été à la hauteur. Nous avons fini par apprendre qu’il y avait un problème sur le réacteur droit et qu’il était arrêté. L’équipage a fait une très longue approche. Le choc avec la piste n’a pas été très brutal. En revanche, les pilotes ont commencé tout de suite à freiner sec”. De fait, l’avion était très lourd à l’atterrissage, faute d’avoir pu vidanger une partie du carburant comme cela se pratique. Par les hublots, les passagers voient dans la nuit les pompiers de l’aéroport de Milan qui entourent l’avion et mettent en action leurs canons à neige. Le réacteur n’a pas pris feu mais les freins du train d’atterrissage principal durement sollicités ont chauffé et un début d’incendie s’est déclaré. Pour des raisons qu’on peut deviner, un membre du personnel demande de ne pas faire de photos alors qu’un passager sort son appareil. “Nous sommes restés immobilisés sur la piste sans doute d’une heure, reprend le passager. Puis un tracteur de piste est venu nous prendre en remorque pour nous rapprocher de l’aérogare. Des passerelles ont été amenées et nous avons débarqué comme d’habitude sur le côté gauche.” Des bus transportent les passagers dans l’aérogare. “Là, la galère a commencé, indique Alain. À minuit, le personnel d’Air France était aux abonnés absents. Personne ne parlait français. On a pris le dernier bus pour l’hôtel à 3 h 30. Et on nous a réveillés à 6 h 30 alors que le départ n’était prévu qu’à 13 h.” Les passagers ne sont pas au bout de leurs peines. Les manutentionnaires de l’aéroport milanais n’arrivent pas à faire entrer les conteneurs dans les soutes de l’avion de remplacement. “Le commandant de bord est descendu sur la piste pour aider. Le départ a été retardé jusqu’à 15 h”. À Milan, notre témoin a la curiosité d’interroger l’équipage qui a procédé à l’atterrissage d’urgence. “Ils m’ont dit qu’ils ont suivi une procédure d’urgence, mais qui s’est déroulée normalement. En revanche, si l’incident s’était produit 40 minutes plus tard c’était l’atterrissage en Libye et là nous serions sans doute restés bloqués 48 heures.” Les passagers en sont quittes pour la peur. Il n’empêche, Mahé (Seychelles) en octobre 2007, Rome en décembre et maintenant Milan, c’est la troisième fois en moins de quatre mois qu’un Boeing 777 300 ER d’Air France est confronté à un sérieux problème sur l’un ou l’autre de ses réacteurs.