Bonjour à toutes et tous
Ce colossal défi scientifique et technique est très intéressant,
mais les projets d’avions solaires ne sont pas nés d’aujourd’hui,
et celui-ci date de 2003, détrompez moi si je fais erreur
personne n’est parfait.
À ma connaissance, le premier projet d’avion solaire date de
1979/80, c’était le Gossamer Penguin qui fut conçu par Paul
McCready et piloté par Janice Brown.
Suivit, Solar Challenger qui effectua la première traversée de
la Manche, sur ce type d’appareil, en partant de Cormeilles
en Vexin, près de Pontoise, et atterri à Manston, près de
Cantorbery (163 miles, en 5 h 23 min et atteint une altitude de 12 000 pieds, ses ailes étaient couvertes de 16 000 cellules photovoltaïques produisant 3 000 W).
Ces appareils ont à leurs actifs de nombreux records, dont
ceux d’altitude. Il me semble que c’est Helios le détient avec
quelque chose comme 29 000 mètres, à peut près 96 000 pieds,
plus fort (haut) que le SR71 Blackbird qui n’était monté "que"
à 85 000 pieds, 26 000 mètres.
Le projet Helios, devait faire de lui un satellite de
communication et atteindre l’altitude de 100 000 pieds.
L’avantage de ce satellite était le coût, plus de fusée
ni pour le lancement ni pour le récupérer.
En 2003, il y a eut le projet Zephir, qui devait atteindre
les 40 000 mètres, environ 132 000 pieds. Ce projet a été
mis entre parenthèse en 2004.
Entre temps il y eut le Pathfinder-Plus de la NASA.
Sorti de cela, ce qui m’intéresse dans ce nouveau défi, de
Bertrand Piccard et de l’École Polytechnique de Lausanne,
c’est la relève des défis scientifiques et technologiques,
qu’ils auront à relever et qui auront obligatoirement des
retombés dans tous les futurs projets liés à l’énergie solaire
et à l’énergie renouvelable.
À mes yeux le plus dur de ces défis est la maîtrise de cette
énergie, récupération / dépense. Défis qui reste le même
depuis le premier projet d’avion mû par énergie solaire.
L'Institut de microtechnique de l'Université de Neuchâtel fait
également parti de ce prochain défi en apportant leur savoir
sur les performances des cellules solaires qui seront utilisées.
Il leur est demandé de mettre au point de nouvelles cellules
car celles existant actuellement ne sont pas suffisamment
performantes.
Cette institut est principalement connu pour ses travaux dans
le développement de matériaux, silicium amorphe et
microcristallin, pour la fabrication de modules photovoltaïques
sur verre ou plastique.
Parmis tous ces projets, passés et futurs, la question reste
et restera la même : pourquoi est-ce si compliqué de faire
voler un avion par la seule énergie solaire ?
Bon vol à toutes et tous
F-THIE