P.S : Pour le deuxième sujet, et afin d'éviter par avance certaines réactions outrées, je précise que c'est de l'HUMOUR (quoique ... )
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MON JOURNAL D'ELEVE PILOTE
J'ai décidé d'apprendre à voler !
Ca n'a pas l'air compliqué alors je suis allé voir le moniteur chef, Jean-Loup qu'il s'appelle.
Pas de problème il m'a inscrit tout de suite. Juste il m'a regardé d'un drôle d'air quand je lui ai dit mon nom.
Sans doute qu'il a dû connaître quelqu'un du même nom.
Pourtant Pilote69 c'est pas courant.
Ma première leçon, où il m'a appris déjà à monter dans l'avion ça n'a l'air de rien, n'empêche qu'il faudra 15 jours pour réparer l'aile.
Jean-Loup m'a dit "C'est pas de ta faute j'aurais dû te prévenir."
Ma deuxième leçon, je me sens en forme, ça va être super, je le sens.
Jean-Loup m'a montré la pré-vol. Plein de boutons et de cadrans. Pendant qu'il faisait la pré-vol extérieure, j'ai commencé à me familiariser avec tous ces trucs.
Jean-Loup a eu l'air satisfait de voir que je m'intéressais. Et même que quand il a vu que j'avais réussi à mettre les magnétos sur ON il a été impressionné et a dit que ça suffirait pour aujourd'hui.
Je me demande s’il est en bonne santé, je l'ai trouvé un peu pâlot.
Troisième leçon je suis de plus en plus motivé.
Aujourd'hui on devait décoller.
Jean-Loup a conduit l'avion sur la piste et... à fond l'accélérateur.
Il a du y avoir un problème au départ car il a eut l'air surpris que l'avion ne bouge pas, j'étais un peu tendu et juste quand je commençais à me détendre les jambes voilà l'avion qui fait un bond en avant, alors excellent réflexe je crois, j'ai pilé net comme dans ma voiture, et l'avion a commencé à tourner en rond comme un fou et toujours aussi vif, j'ai pensé à débrayer fermement, comme m'a expliqué mon moniteur d'auto-école. L'avion s'est arrêté net. Jean-Loup était fier de moi.
Par contre je sais pas ce qui c'est passé ensuite toujours est-il qu'il faudra changer l'hélice.
Finalement Jean-Loup ne se sentait pas en forme et on décollera à la prochaine leçon.
Il a ajouté "Si on trouve un avion en état de voler". Je me demande ce qu'il a voulu dire.
Quatrième leçon.
Ca y est j'ai volé pour la première fois.
J'ai appris à faire monter et descendre l'avion.
Super ! Jean-Loup m'a confié à ce propos que cet avion n'était en principe pas qualifié pour les loopings. Dommage, j'aimais bien.
Il a préféré faire l'atterrissage lui-même.
Je me demande s’il me fait entièrement confiance.
Penser à ne pas titiller le petit bouton sur le manche, il paraît que ça agace les contrôleurs. Je ne comprends pas bien pourquoi.
Cinquième leçon.
Jean Loup m'a entraîné aux virages. Il m'a signalé à ce propos que l'avion n'était, en principe, pas non plus qualifié dos.
Penser à lui demander ce que ça veut dire.
Sixième leçon.
Aujourd'hui on a fait du décrochage. Je pense que Jean-Loup a été fier de son élève. Il a d'ailleurs reconnu que descendre de 4.000 mètres avait été un record. Enfin les premiers encouragements !
Je n'ai toujours pas fait d'atterrissage.
Septième leçon.
J'ai fait un peu de manip. J'en ai profité pour dire bonjour aux contrôleurs qui doivent s'ennuyer dans leur tour, ils avaient l'air content car ils me faisaient des grands coucous avec les bras.
Je m'inquiète de plus en plus pour la santé de mon moniteur, en passant devant la tour de contrôle il faisait "ouarf ouarf" et était tout vert.
Je me demande s'il n'a pas le mal de l'air.
Et voilà, j'ai fait mon premier atterrissage. Ca s'est très bien passé. C'est à cette occasion que j'ai appris que le DR400 n'a pas de train rentrant.
En principe ...
Huitième leçon.
J'ai remarqué que sur l'aérodrome ils sont très à cheval sur la sécurité.
Chaque fois que je vais faire le plein de l'avion, il y a un camion de pompiers à côté qui surveille tout. C'est rassurant.
J'ai demandé à Jean-Loup quand est ce que je ferai mon premier solo. Il m'a répondu "Quand je serai loin", j'ai pas bien compris pourquoi.
Neuvième leçon.
Jean-Loup a pris des vacances en Nouvelle-Calédonie. Il paraît qu'il en avait bien besoin.
Il travaille trop cet homme, et puis il a une petite santé.
En tout cas j'ai compris le message : je suis autorisé à faire mon premier solo.
J'y vais cet après midi.
Comment ? Où est ce que je vole ? Ben sur le même aérodrome que vous, pourquoi ?
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Les différences entre les femmes et les avions :
Les avions n'ont pas de parents.
Chaque avion est livré avec son manuel de vol pour en connaître les caractéristiques, les performances et le fonctionnement.
Un avion n'a pas besoin de préchauffage et peut être démarré simplement en appuyant sur un bouton.
Un avion ne vous hurle pas dessus lorsque vous regardez d'autres avions ou que vous achetez des magazines d'avions.
Quand un avion est trop lourd, on peut l'alleger.
Un avion accepte plusieurs pilotes.
Un avion ne s'oppose jamais à une visite prévol.
Un avion n'a pas besoin de 3 heures de préparation avant de sortir du hangar le matin.
Pour piloter un avion, il suffit de posséder la qualification.
Un avion vous obéit au doigt et à l'oeil.
Un avion se moque bien de qui le pilote, du moment que le pilote est adroit.
Un avion passe des visites régulières pour le remettre à neuf ou en état de vol.
Lorsqu'un avion se met à crier, c'est que vraiment tout va très mal.
Vous pouvez utiliser un avion n'importe quand dans le mois.
Un avion vous tuera très vite, une femme prendra son temps.