"Le 15 janvier 2009, le pilote de ligne Chesley Sullenberger effectue un amerrissage d'urgence du vol 1549 US Airways sur l'Hudson. Malgré son geste héroïque, « Sully » est confronté aux critiques et à une enquête poussée du NTSB, le Conseil national de la sécurité des transports."

Un petit mot à propos de ce film que je suis allé voir à Noël : très sympa, les scènes dans l'Hudson sont bien tournées, même si les images 3D du crash ne sont pas parfaites c'est quand même réussi, on y croit. Pour ce qui est de l'enquête, je connaissais déjà l'histoire, mais c'est très intéressant de suivre le déroulement et de voir comment une guerre d'assurances peu remettre en cause les décisions du pilote alors que tout le monde a survécu à l'accident. Le coté humain de l'histoire ressort vraiment au premier plan.

Et petit plus qui m'a fait plaisir : il cite les simulateurs A320 de Toulouse dans lesquels le vol a été rejoué plusieurs fois, ça fait bizarre d'entendre parler de son boulot dans un film !

ptiminicab a écrit:

"Le 15 janvier 2009, le pilote de ligne Chesley Sullenberger effectue un amerrissage d'urgence du vol 1549 US Airways sur l'Hudson. Malgré son geste héroïque, « Sully » est confronté aux critiques et à une enquête poussée du NTSB, le Conseil national de la sécurité des transports."

Un petit mot à propos de ce film que je suis allé voir à Noël : très sympa, les scènes dans l'Hudson sont bien tournées, même si les images 3D du crash ne sont pas parfaites c'est quand même réussi, on y croit. Pour ce qui est de l'enquête, je connaissais déjà l'histoire, mais c'est très intéressant de suivre le déroulement et de voir comment une guerre d'assurances peu remettre en cause les décisions du pilote alors que tout le monde a survécu à l'accident. Le coté humain de l'histoire ressort vraiment au premier plan.

Et petit plus qui m'a fait plaisir : il cite les simulateurs A320 de Toulouse dans lesquels le vol a été rejoué plusieurs fois, ça fait bizarre d'entendre parler de son boulot dans un film !

Les images 3D sont pour moi le gros point noir du film..
La représentation de l'accident lors de ces quelques instants n'est pas parfaite voire mauvaise..
On a l'impression que l'avion a chuté d'un seul coup, puis qu'il est resté en palier pendant très longtemps, vers la ville, puis l'avion vire au dernier moment vers l'Hudson. Notamment on le voit froler de très près le pont.
Ce n'est évidemment pas ce qui s'est passé.

Sinon, le reste du film était passionnant. J'avais vu la scène du crash ("not crash, water landing!!") sur youtube donc je partais avec un mauvais a priori, mais en fait c'était très très bon !

J'ai bien aimé les histoires sur les simulations. J'étais étonné qu'on réussisse à rejoindre teterboro même après 17 tentatives et même en réagissant tout de suite. Je vais essayer en simulateur
La Gardia ça ne m'étonne pas tant que ça par contre (impression basée sur la trajectoire publiée et une bête mesure de distance)

Salut tout le monde !  

Je viens de regarder le film et j'ai une question sur les procédures qui ont été appliquées par l'équipage une fois l'exctinction des moteurs. Pourquoi le commandant de bord décide d'allumer l'APU ? Dans le film on comprend que ce fût une action déterminante mais on ne sait pas la raison... J'ai d'abord pensé que c'était pour conserver les systèmes électriques de l'avion mais l'A320 n'a-t-il pas déjà une Ram Air Turbine pour ça ?

La RAT permet de garder un minimum d'affichage dans le cockpit, et l'hydraulique pour les commandes de vol.
L'APU permet en plus :
- d'avoir du bleed dans la cabine,
- de garder tout le cockpit éclairé,
- d'essayer de rallumer les moteurs avec l'APU bleed (bon là ils étaient un peu trop bas pour ça),
- de s'affranchir de la vitesse de décrochage de la RAT pour l'approche.
Et j'en oublie surement...

Le mieux c'est de trouver un FCOM, tout y est décrit.
La RAT fournit une puissance hydrau légèrement inférieure aux pompes normales, et je ne sais pas si elle est capable d'alimenter tous les circuits.
Si on perd un circuit on perd aussi une partie des spoilers, de la force sur les gouvernes alimentées par au moins deux circuits dont au moins un perdu, etc..

Oui d'accord, je n'avais pas pensé à tout ça, merci pour vos retours

Du coup j'ai une autre question, aux vues de son importance pourquoi le démarrage de l'APU n'intervient qu'en 15ème position (de mémoire dans le film) des taches à réaliser par l'équipage ? ça me semble relativement "tard" quand on connait son importance dans une situation comme celle-là...

Athos a écrit:Oui d'accord, je n'avais pas pensé à tout ça, merci pour vos retours

Du coup j'ai une autre question, aux vues de son importance pourquoi le démarrage de l'APU n'intervient qu'en 15ème position (de mémoire dans le film) des taches à réaliser par l'équipage ? ça me semble relativement "tard" quand on connait son importance dans une situation comme celle-là...

Je rajoute que peut-être Sully a pensé sur le moment à la trainé.. Si bas, moins on en as mieux c'est ^^

Après pour te répondre, comme le film le montre, les ingénieurs sont super intelligent mais ne sont pas pilotes. Eux ce sont la théorie, nous la pratique. D'ou d'abord les tentatives de redémarrage avant l'APU.
Depuis l'accident, la check-list a été refaite avec APU en top position ;)

Bonsoir,

Aujourd’hui, j’ai revu le film pour la deuxième fois, et j’en ai toujours des frissons. Le bruit des moteurs au décollage; l’impact avec l’eau. Ce qui est le plus impressionnant dans l’histoire, c’est qu’elle est bien réel.

Le réalisateur à magnifiquement mis en scène l’événement, et je trouve qu’ils ont fait un travail formidable dans l’audio, les dialogues, mais aussi la transcription de l’histoire vrai.

De ce film, on peut retirer une moral incroyable, et cette enquête aura était sans précédente le monde de l’aéronautique.

En passant, j’ai trouvé intéressant le « mini » documentaire dans les crédits, là où on peut voir le réalisateur, et les 155 passagers.