ML Mar 7 Jan 2014 - 18:46
Dans l'ordre:
Les cadets sont dans un milieu anglophone (ou pas) avec d'autres cadets venant du monde entier. La seule langue commune sera donc l'anglais. Il faut donc être apte à communiquer à l'oral; comprendre et se faire comprendre. Pas besoin d'être "bilingue" loin de là mais avoir un niveau suffisant pour comprendre les instructions, communiquer avec les autres et se débrouiller lors des réceptions officielles quand il faudra rencontrer X ou Y. Sinon, pas d'intérêt de faire cet échange. Imaginez-vous avec des australiens, coréens, allemands, israéliens et singapouriens (par exemple) le tout à Hong-Kong.
Expérience aéro: la limite d'âge est 21 ans donc tu trouveras peu de monde qui est déjà pro. En plus, ce n'est pas du tout un requirement "de vouloir faire pilote ou contrôleur" pour faire cet échange - et heureusement! En fait, ça importe très peu mais vu que le thème est aéro, il est demandé de démontrer un intérêt pour ce milieu. De ce fait, la "limite" est fixée à une licence: BB, PPL, BPP, ULM etc. Un BIA seul n'est pas acceptable mais si tu as une expérience autre, ça peut très bien marcher aussi (genre parachute ou construction amateur). Mais encore une fois, le jury s'en fout de savoir que tu as 59h11minutes et 84 atterrissages. Ce qui compte, c'est de leur donner envie de partir avec toi pour mieux te connaitre et ça, c'est dans le "non-aéro" que ça se passe. Tous les candidats sont motivés par l'aviation, tous ont une licence, tous ont à peu près la même expérience à quelques dizaines d'heures près. Il faut donc faire la différence! Et j'anticipe la question "est-ce qu'un pilote d'avion a plus de chance qu'un pilote ULM ou planeur"; la réponse est non.
Pour les candidatures, c'est variable selon les années. Effectivement, la norme est de 18 à 20 places chaque année pour une quarantaine de candidats - parfois plus, parfois moins.